Avant de vous parler de Juste la Fin du Monde, il faut que je vous dise un truc : je n’aime pas du tout Xavier Dolan en tant que personne. Je le trouve prétentieux et ses discours de vainqueur à Cannes étaient, pour moi, faussement larmoyants et pleins d’arrogance. Je partais donc avec un apriori en allant voir Juste la Fin du Monde. Qui est, je le précise, mon premier film du jeune réalisateur québécois. Eh bien, en dépit de mon aversion pour le personnage, j’ai été transporté par son œuvre.