2017 serait-elle l’année où le Septième Art mettrait enfin ses personnages féminins à l’honneur ? Si la question est de plus en plus abordée dans des œuvres cinématographiques diverses et variées, c’est parce que celle-ci revient souvent dans les débats quotidiens. Là où, il y a trente ans, l’héroïne occupait souvent une position « passive », elle s’est peu à peu convertie en un être capable de prendre son destin en main, quitte à faire parfois les mauvais choix. Aujourd’hui, elle parvient même à reléguer les hommes au second plan et c’est ce que Nicolas Silhol nous démontre dans son excellent premier film, Corporate.