Après Dix pour Cent, je vous parle d’une autre série française que j’ai beaucoup aimée : 3615 Monique. Ce qui m’a donné envie de la regarder : son titre évocateur et son pitch. En plus, j’ai appris en cours de visionnage qu’elle était également produite par les producteurs de Dix pour Cent. Donc à partir de là, vu que j’avais adoré cette dernière, je ne pouvais qu’aimer 3615 Monique !
3615 Monique vaut le coup d’œil pour son sujet irrévérencieux qui est exploité en long, en large et en travers. La série va même pousser le bouchon jusqu’au bout en incluant l’Église et le proxénétisme dans son propos, c’est dire. Je répète donc ce que j’avais déjà dit à propos de La Flamme : ça fait du bien de voir une œuvre audiovisuelle française qui ose d’affranchir des mœurs politiquement correctes actuelles. La série d’Emmanuel Poulain-Arnaud et d’Armand Robin assume ainsi complètement son côté « trash » de A à Z.
Le format court des épisodes est une bonne chose, d’après moi. Certes, ça pourrait être synonyme d’un scénario bâclé/écourté, mais ce n’est pas le cas. Bon, il est vrai que la psychologie des personnages aurait dû être davantage creusée et que leur évolution se ressent peu (sauf pour celui de Simon, qui effectue un virage à 360 degrés entre le premier épisode et le dixième). Malgré tout, ce format court permet à la série de dérouler rapidement son intrigue et de mettre en place des péripéties le plus tôt possible. Et après la fin du dixième épisode, on a juste envie de voir ce que nous réserve la saison 2.
Le casting est très bien choisi. Le trio principal se révèle très vite devant la caméra de Simon Bouisson et aux yeux du spectateur. Noémie Schmidt, Paul Scarfoglio et Arthur Mazet incarnent à merveille leurs personnages respectifs et chacun prend suffisamment de place dans la série sans éclipser ses collègues pour autant. Je dirais même qu’ils se complètent tous dans leur personnalité (le commercial beau-parleur, la femme d’affaires redoutables et le génie discret). Dans les rôles secondaires, Vanessa Guide se distingue bien dans son rôle de prostituée qui n’a pas la langue dans sa poche.
Enfin, le format 4/3 apporte une plus-value indéniable à la série et nous immisce encore plus dans l’époque où elle se déroule. Ça peut faire bizarre au début, surtout qu’on n’est plus habitués à ce format d’écran (même si on a grandi avec des télévisions cathodiques). Mais on s’y fait rapidement. Par ailleurs, la nostalgie nous gagne en redécouvrant certains objets qui nous accompagnaient au quotidien, 30-40 ans en arrière.
Je conclurai en vous disant la même chose que pour Dix pour Cent : regardez 3615 Monique si ce n’est pas déjà fait ! Et si vous aimez l’humour potache, vous serez servis !
Et vous, avez-vous regardé la série d’Emmanuel Poulain-Arnaud et d’Armand Robin ? Si oui, n’hésitez pas à donner votre avis en me laissant un commentaire !