Un an (!) après vous avoir parlé de la saison 1 de You, je vous parle d’une nouvelle série que j’ai vue récemment et que j’ai d’ailleurs beaucoup aimée : le spin-off de Pretty Little Liars, The Perfectionists. Au début, j’étais contre ce projet, car j’estimais qu’on avait fait le tour de Rosewood et de ses nombreux mystères. Mais dans The Perfectionists, on quitte justement la Pennsylvanie pour aller en Oregon, dans la ville de Beacon Heights. Et quand la série porte le nom de Pretty Little Liars, on retombe forcément dans les histoires de meurtre et de chantage… Pour le meilleur !
Je suis le premier étonné en écrivant ces mots, mais l’univers de Sara Shepard et de I. Marlene King m’avait beaucoup manqué. Certes, le scénario et la mise en scène partent souvent dans tous les sens (cf. le mobile home qui cache un ordinateur ultrasophistiqué), mais ils étaient bien dosés par rapport aux dernières saisons de Pretty Little Liars (qui battaient des records en termes de « grand n’importe quoi »). J’ai beaucoup aimé suivre le mystère autour du meurtre de Nolan (qui survient au début de la série), un garçon détestable qui ne l’est pas tant que ça au fond. Tiens, ça ne vous rappellerait pas une certaine blonde qui a simulé sa mort, car elle se sentait en danger de mort ? D’ailleurs, la blonde en question revient sur le devant de la scène, accompagnée de son ennemie de toujours.
En tant que fan du personnage d’Alison, je suis vraiment ravi. Comme j’ai été également ravi de retrouver celui de Mona (« Loser Mona »). Elles avaient déjà bien évolué au cours des sept saisons de Pretty Little Liars (surtout Alison, qui avait su se repentir de ses erreurs, à force de maltraiter les autres et de leur mentir). Dans The Perfectionists, elles laissent leur rancœur de côté pour former un tandem de choc. Pour ma part, ça m’a beaucoup plu et j’ai aimé les voir se soutenir l’une et l’autre, quand elles en avaient besoin. Mona a toujours un équipement digne de la NASA (ou presque), tandis qu’Alison joue très bien son rôle de « maman »/« leader bienveillant ». De plus, je suis toujours fan du jeu d’actrice de Sasha Pieterse, qui a su s’approprier le rôle au fil des années.
Le nouveau trio est également intéressant à découvrir. Certes, là encore, le premier épisode m’a donné l’impression que c’étaient des gros clichés ambulants : la fille parfaite qui réussit dans tout (en apparence), le mec homo qui vient d’une petite ville et la fille riche d’un criminel un peu alcoolique sur les bords. J’avais eu aussi la même impression dans la première saison de Pretty Little Liars et finalement, les héroïnes avaient su se révéler au fil des épisodes. Il en va de même ici, puisque progressivement, j’ai appris à les apprécier et à m’attacher à eux. Les acteurs qui les interprètent m’ont beaucoup convaincu, sauf peut-être Sofia Carson (qui interprète Ava). J’ai eu du mal avec son jeu d’actrice et paradoxalement, j’ai beaucoup aimé son personnage, qui était très sombre et mystérieux.
Maintenant, même si j’aurais aimé qu’il y ait une saison 2, je comprends pourquoi la série n’a pas marché. Le problème vient de son ancêtre, dont l’intrigue autour de -A s’est éternisée durant sept saisons (et à la fin, les scénaristes ne savaient vraiment plus quoi inventer pour combler le vide scénaristique de la série). Pour moi, il aurait fallu s’arrêter à la fin de la saison 6, puis enchaîner avec ce spin-off (même s’il écoulé deux ans entre la fin de PLL et le début de The Perfectionists). Et vu que cette dernière s’adresse clairement aux fans de Pretty Little Liars (et à ceux d’Alison et ceux de Mona), on sait à quoi s’attendre dès les premières minutes du Pilot. Dans un sens, c’est bien dommage.
Pour conclure, j’ai trouvé que c’était un bon divertissement télévisuel. Je savais exactement à quoi m’attendre niveau scénario. Mais là où j’ai été agréablement surpris, c’est que je m’attendais à bien pire au niveau de la qualité globale. Ce n’est pas une série qui révolutionnera quoi que ce soit, mais pour se détendre le soir, elle fait parfaitement le job.