Note de l’auteur : Cette critique contient des possibles spoilers. Ne lisez donc pas si vous n’avez pas encore vu la saison 7 !
La première partie de la saison 7 s’est terminée le mardi 30 août. Avant ça, on nous apprend qu’il faudra patienter jusqu’à avril 2017 pour voir les dix derniers épisodes de la série ! En attendant, je vous reparle de Pretty Little Liars et de sa nouvelle saison qui, tout en gardant ses caractéristiques propres, parvient à se renouveler, notamment dans un aspect moins juvénile.
Je me souviens encore de la déception que j’avais ressenti à la découverte de l’identité de –A. Cinq ans et demi pour ça, j’avoue l’avoir eu en travers de la gorge. Je me disais néanmoins que le bond de cinq ans rattraperait ce « désastre »… Sauf que ça a eu le même effet que pour Desperate Housewives : un scénario devenu bêta et un constant manque de crédibilité. Pour finir avec un season finale aussi ridicule qu’improbable. Et en regardant le premier épisode de la septième saison, j’avais ressenti ce même malaise gênant, qui ne faisait que confirmer mon désarroi face à tant d’amateurisme. L’équipe de la série ne semblait toujours pas avoir retenu la leçon, en persistant à user des mêmes effets spéciaux kitchs (qui n’étaient pas supposés être kitchs) dont on se serait bien passé.
Et passé cet épisode catastrophique, Pretty Little Liars s’est soudainement de nouveau enjolivée. La série a toujours les mêmes défauts, dont ce surréalisme qui a justement eu tendance à la plomber par le passé. Mais elle tente également de nouvelles choses, et ce, plus adroitement. Le traitement des personnages est plus poussé, tandis que le nouveau fil rouge gagne enfin en intérêt. Au programme : de nouveaux personnages (dont Mary Drake, interprétée par Andrea Parker), des anciens qui sont de retour, des scènes déchirantes, un groupe plus soudé que jamais et une Hanna qui va chercher à faire justice par elle-même.
Le gros point positif de la saison 7A, c’est que les cinq héroïnes ont droit à plus de scènes ensemble qu’elles en ont eu durant les six saisons précédentes. Évidemment, entre temps, on a droit à une nouvelle invraisemblance comme on en voit souvent dans PLL (Alison qui est accusée du meurtre de sa cousine, alors qu’on sait très bien que…). À part ça, le reste est très bien. Exit également les couples formés durant la 6B (de toute façon, on savait là aussi que ça ne durerait pas). Je me suis même surpris à apprécier certains anciens couples, comme Ezria (la demande en mariage est mignonne comme tout). Il y a aussi la scène déchirante du triangle Spencer-Caleb-Hanna de l’épisode 4 qui est juste… Je n’ai pas les mots, mais j’étais comme Hanna : je pleurais en silence ! Une saison qui n’est pas imparfaite, en somme, mais qui parvient à vous scotcher devant votre écran.
Maintenant, qu’attendre de la suite et fin de Pretty Little Liars ? Des révélations sans interruption (parce que c’est vrai que la série a souvent éludé ce côté-là). Que les couples en train de se former se forment définitivement. Résoudre une bonne fois pour toute l’intrigue générale autour de –A (avec la révélation de A.D.). Et, surtout, une vraie fin. Vu que la créatrice, Marlene King, nous a annoncé que le dernier épisode durerait deux heures. Pour moi, tout ça est prometteur et si la 7B est dans la lignée de la 7A, on devrait avoir un final en apothéose.
Rendez-vous en 2017 !