[SÉRIE TV] Pretty Little Liars (Saison 6B)

Pretty Little Liars - Saison 6B (1)

Après vous avoir parlés des saisons 1 à 6A, il y a quelques semaines, je voulais vous donner mon avis sur la saison 6B de Pretty Little Liars. On avait ainsi laissé nos cinq héroïnes saines et sauves, après que –A ait ENFIN été démasquée. Et on les retrouve cinq plus tard, toujours enfouies dans les problèmes.

Avant toute chose, je dois dire que, jusque-là, la série n’a jamais commis un seul faux pas, selon moi. Hormis le fait que ça pouvait être tiré par les cheveux et que beaucoup d’épisodes étaient là pour meubler l’intrigue, celle-ci a réussi à nous tenir en haleine pendant cinq et demi. Et quand est arrivé le summer finale de la saison 6, le foutage de gueule est arrivé. A vrai dire, je ne me suis jamais vraiment remis du fait que CeCe Drake soit -A – dans le sens où c’était juste hyper prévisible – et des incohérences qui ont suivi. Et ça ne s’arrange pas dans cette seconde partie de saison.

En principe, un saut dans le temps est censé apporter du neuf et ce n’est pas le cas pour PLL. A vrai dire, ça ne l’était déjà pas pour Desperate Housewives (même si cette dernière avait su se rattraper après sa cinquième saison). Or là, ça n’apporte aucune plus-value. Surtout que, au final, on n’a pas du tout l’impression que nos héroïnes aient évolué dans le bon sens. Pire, elles sont toujours des adolescentes de dix-sept ans… dans des corps de femmes de vingt-cinq ans !

En gros, on reprend les mêmes et on recommence tout. Ou presque, puisque le 6×11 est le début de la suite « logique » de l’intrigue Charlotte DiLaurentis. À part ça, on se croirait presque revenu au début de la série, tant le tout est téléphoné… et ridicule ! Tellement qu’on s’ennuie et qu’on se dit que le 6×10 aurait dû être le dernier épisode de la série.

Pretty Little Liars - Saison 6B (2)

Au final, tous ces changements apportés à la série n’apportent absolument rien. Vu que c’est la même intrigue, mais avec des antagonistes différents, et que les couples qu’on a voulus faire rompre durant la mi-saison se rabibocheront avant la fin de la saison 7. Je crois que ça aurait été plus intéressant de montrer les héroïnes vivre leur vie sans être harcelées, c’est dire. Ajoutons à ça le côté pseudo-moderne que la série veut se donner niveau caméra et montage, or ça ne fait que l’enfoncer davantage dans la médiocrité.

La seule chose qui lui donne encore de l’intérêt est clairement Sasha Pieterse. Depuis le début de la série, on ne voit qu’elle, tant son ombre plane sur l’ensemble de l’histoire. Et depuis qu’elle est devenue régulière à partir de la cinquième saison, le show s’est vu être amélioré. Mais je trouve aussi que son personnage est sous-exploité au possible, privilégiant ainsi quatre menteuses aussi idiotes les unes que les autres. Pour en revenir à elle, je pense sincèrement que ce sera elle qui s’en tirera le mieux, après la fin de la série.

Pour conclure, je dirais tout simplement que Pretty Little Liars a réussi l’exploit de devenir une belle caricature d’elle-même en dix épisodes seulement. A voir si la septième et dernière saison suit le même chemin… Mais honnêtement, il faut que ça s’arrête !

Retrouvez ci-dessous mes notes sur dix pour chaque épisode de la 6B :

  • 6.11 Of Late I Think of Rosewood : 4.5/10
  • 6.12 Charlotte’s Web : 7/10
  • 6.13 The Gloves Are On : 6.5/10
  • 6.14 New Guys, New Lies : 5.5/10
  • 6.15 Do Not Disturb : 6.5/10
  • 6.16 Where Someboy Waits For Me : 8/10
  • 6.17 We’ve All Got Baggage : 8.5/10
  • 6.18 Burn This : 7/10
  • 6.19 Did You Miss Me? : 7.5/10
  • 6.20 Hush, Hush, Sweet Liars : 5.5/10

MOYENNE GÉNÉRALE : 6.65/10

Pretty Little Liars - Saison 6B (3)

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.