Quatre filles se retrouvent, un an après la disparition de leur amie Alison. C’est à ce moment-là qu’une personne, qui porte le nom de –A, commence à les harceler, chacune à leur tour, en leur faisant du chantage…
Pretty Little Liars est une de ces séries que l’on regarde juste par curiosité. Même si au début, on n’est pas trop convaincu, on sait qu’on va accrocher à un moment ou à un autre. Car pour un teenage drama, qui se cache un peu trop sous ses airs de « banalité télévisuelle », il y a tout de même de bonnes choses à en retirer.
Si Pretty Little Liars devait être défini simplement, je dirais que c’est un mélange entre Desperate Housewives et Gossip Girl. D’une, car l’intrigue policière rappelle vraiment celle des Young de la saison 1 de DH, même si le scénario n’est pas bien maîtrisé dans PLL (et, à ce propos, le final laisse un goût bien amer). Et de deux, car –A fait penser à la mystérieuse blogueuse qui charrie les adolescents new-yorkais. Pour ces deux raisons, Pretty Little Liars s’avère être une série originale, tant elle jongle aisément entre deux genres diamétralement opposés.
Les quatre héroïnes sont également la raison de ce succès qualitatif. Si Spencer et Hanna s’avèrent être d’emblée charismatiques et intéressantes, il faut du temps pour s’attacher à Aria et à Emily. Au final, le quatuor rappelle celui des femmes désespérées (à leur apogée, soit durant leurs trois premières années d’existence). Parmi les autres interprètes, on sera surtout marqué par le retour sur le petit écran d’Holly Marie Combs, qui est toujours aussi charmante. Parmi les autres parents des héroïnes, Laura Leighton joue bien son rôle également.
Le principal point faible de la série réside dans certaines intrigues secondaires, qui sont sans intérêt. Je pense notamment à l’amourette chiante et répétitive d’Aria et de son prof (digne de celle de Mike et Susan), ou aux aventures romantiques (lesbiennes) d’Emily. Les flashbacks centrés sur Alison ne sont également pas tous d’une réelle utilité.
Même si le season finale laisse bien de marbre, et que la série a tardé à mettre son histoire en place, gageons que Pretty Little Liars saura, à l’instar d’autres teenage dramas comme Vampire Diaries, imposer sa propre identité dans le paysage sériel, tout en gagnant en crédibilité. À suivre…