Waouh ! C’est le son qui est sorti de ma bouche après avoir refermé ce tome 2 de la saga Phobos ! Si je l’ai trouvé plus « mou du genou » que le premier, il ne démérite pas pour autant. Il m’a autant happé que le premier volet et je n’arrive d’ailleurs plus à quitter cet univers, auquel je me suis d’emblée attaché !
Après la découverte de l’intrigue et des personnages, Victor Dixen décide de poser un peu son cadre. Pour cela, il travaille davantage la psychologie de ses héros et de ses antagonistes, notamment dans le jeu du chat et de la souris qui les oppose tous. On se rend alors compte que les prétendants ne sont pas aussi parfaits qu’ils en avaient l’air au départ (surtout Alexeï, que j’ai trouvé détestable dans cette suite). Je suis également tombé de haut concernant l’identité de la fameuse taupe, car je ne m’y attendais absolument pas ! Là où le cliffhanger de la fin du tome 1 était tombé à plat, celui du tome 2 a fait parfaitement son effet me concernant.
Un autre élément que j’ai trouvé intéressant dans Phobos 2, ce sont les retombées médiatiques qu’a l’émission Genesis sur les spectateurs. Plus qu’un simple phénomène de société, on sent qu’il y a derrière une propagande politique et des médias (un peu comme dans Hunger Games, d’ailleurs les sagas sont similaires sur ce point-là). J’ai également beaucoup apprécié les « coupures publicitaires », qui mettent en scène chacun des prétendants et chacune des prétendantes. Enfin, les points de vue se diversifient et mettent ainsi davantage en avant d’autres protagonistes (comme Harmony, qui reste encore un vrai mystère pour moi).
L’élément qui me chiffonne (un peu) est cette énième histoire d’amour impossible, saupoudré de niaiserie et du fameux triangle amoureux qu’on doit se coltiner dans toutes les sagas pour ados. Néanmoins, l’auteur parvient à insuffler suffisamment de noirceur à la romance pour qu’on trouve le couple Léonor/Marcus touchant. Je remarque aussi de plus en plus les incohérences de l’histoire (Serena McBee qui se fait avoir plus facilement que prévu par des adolescents de 17-18 ans). Mais là encore, ça ne m’a pas gêné plus que ça durant ma lecture.
C’est donc avec entrain que je vais commencer le tome 0 de Phobos. En effet, celui-ci est sorti entre les deuxième et troisième tomes, et il serait important selon l’auteur de suivre l’ordre de sortie des cinq livres. Et en bon lecteur que je suis, je vais bien évidemment suivre son conseil !