Coucou tout le monde ! En ce dimanche matin, j’ai envie de vous parler brièvement de ma lecture du tome 4 de la saga Darkest Minds, Héritage. C’est à la fois la suite de la première série et un spin-off centré sur Suzume « Zu ». Et on reprend cinq ans après les événements du troisième bouquin : après la fermeture des camps de psis. On ne peut d’ailleurs pas dire que la situation se soit vraiment améliorée…
Pour la petite histoire, j’étais tellement accro à cette saga que je n’ai pas voulu attendre que le tome 4 soit disponible au format poche. À peine le tome 3 entamé, je me suis précipité dans ma librairie la plus proche pour acheter le dernier en date (pour que je puisse directement enchaîner sur celui-là). Néanmoins, j’avais un avis assez mitigé sur le livre précédent, dans le sens où j’étais à la fois « dans » et « en dehors » de l’histoire : dès que je me remettais à ma lecture, j’avais vraiment du mal à me souvenir de ce qui était arrivé aux personnages juste avant. Le bon point de ce quatrième volet est que les événements étaient plus fluides pour moi. Donc, de ce point de vue-là, Héritage est mieux que son prédécesseur. Et dans l’ensemble, cette lecture m’a bien plu et je suis curieux de lire la suite (parce qu’il y en aura forcément une, vu comment ça se termine ici).
Par contre, est-ce que cette suite était utile en soi ? N’aurait-il pas mieux valu rallonger la fin du tome 3 de quelques pages, histoire de donner une conclusion définitive à cette saga ? Car dans le dernier tome, la révolte des psis était expédiée en cinquante pages et débouchait sur : « Tout est bien qui finit bien ! Tout le monde est heureux ! » Donc, quelque part, l’idée de savoir ce qui s’était passé après était intéressante. Au final, j’ai plus eu l’impression que ces 500 et quelques pages pouvaient bien en faire 300 et quelques. Certes, il arrive plein de choses à Suzume et ses nouveaux amis, mais est-ce que ça méritait une telle longueur ? Me concernant, non. Surtout qu’à la fin, on reste sur notre faim.
Pour les personnages, j’ai eu cette impression de répétition. Si je m’étais attaché à Suzume durant les trois premiers tomes, là j’ai eu affaire à un ersatz de son amie Ruby. Selon moi, le personnage de Suzume est facilement interchangeable. Quant à Roman et Priyanka (ses nouveaux potes), j’ai eu l’impression de redécouvrir Liam et Vida, mais sous de niveaux visages. Leur histoire est, certes, intéressante, mais j’ai senti ce manque d’inspiration de la part de l’auteur.
Enfin, certaines révélations restent floues et on se demande encore d’où l’auteure les a sorties. Mais c’est moins flagrant que dans le tome précédent (qui, lui, enchaînait les révélations WTF). Quant au futur tome 5, il faut que ce soit le dernier. Car Alexandra Bracken semble tourner en rond et atteindre ses limites. Alors, d’accord pour qu’il y a un autre tome (histoire de boucler la boucle), mais rien de plus.
Pour résumer, ce tome 4 est une « semi-déception » dans le sens où tout est tiré en longueur pour pas grand-chose. Mais je l’ai plus apprécié que le tome 3.