Après le premier tome, je vous parle du deuxième que j’avais adoré à ma première lecture : L’embrasement (Catching Fire en VO). J’ai d’ailleurs vu et revu son adaptation sur grand écran qui est excellente en tous points. Je connais donc l’intrigue par cœur. Néanmoins, ma relecture m’a beaucoup rafraîchi dans le sens où, encore une fois, j’avais oublié plein de détails intéressants au sujet de l’histoire et de Panem en général.
Déjà, je trouve que Suzanne Collins a bien construit son roman. En effet, plus on avance dans le récit, plus l’action se met en place. Et si les jeux sont toujours présents, l’aspect politique s’installe progressivement dans l’histoire. Même si, comme Katniss, on ne saisit pas encore l’ampleur de ce soulèvement et le rôle qu’elle joue là-dedans. Par ailleurs, selon moi, le film montre mieux cela (notamment avec les passages dans le Capitole, du point de vue de Snow). C’est le « souci » quand on lit un bouquin écrit du point de vue d’un seul personnage.
Cependant, je me rends compte que le film a coupé pas mal de passages (logique, sinon il aurait duré au moins 4 h). Par exemple, je ne me rappelais plus les deux femmes du district 8 que Katniss croise sur sa route. Ou encore des cellules publiques et des tortures en public dans le centre du district 12. Le roman est d’ailleurs beaucoup plus violent que le film à certains moments. Néanmoins, pendant ma lecture, je me repassais les images du long-métrage de Francis Lawrence. Donc, malgré les différences notoires — nécessaires, une fois encore (il fallait plaire au grand public) — entre les deux supports, le film est vraiment fidèle au livre.
En outre, contrairement au premier volet, la partie sur les jeux est plus courte. C’est un peu « frustrant », dans le sens où tout le reste sert à introduire la guerre civile au sein de Panem. Mais, d’un autre côté, les jeux de l’Expiation sont la conséquence du soulèvement du district. Et surtout, cette dernière partie est sans temps mort. Si on est toujours dans la tête de Katniss, cette fois, elle est entourée dès le début des jeux. Le rythme est donc plus soutenu que dans le précédent tome.
Enfin, concernant le fameux triangle amoureux (qui est déjà abordé dans le tome 1), je le trouve inutile. La comparaison avec la saga Twilight est d’ailleurs inévitable. Sauf que dans Twilight, on ressent vraiment l’attirance de Bella envers Edward et Jacob. Et surtout, les romans sont essentiellement axés sur ça. Dans Hunger Games, même si Katniss tient à la fois à Gale et à Peeta, ça n’apporte rien à l’intrigue générale. Personnellement, si je lis, regarde et aime Hunger Games, c’est pour son propos politique et son regard sur la société voyeuriste actuelle, pas pour les amourettes d’une adolescente. Selon moi, le gros point noir de la saga.
Pour conclure, L’embrasement est donc dans la continuité de Hunger Games, tout en étant aussi qualitatif que ce dernier. Il me tarde de relire La révolte !
Et vous, que pensez-vous de ce deuxième tome de la saga de Suzanne Collins ? J’attends vos avis en commentaire à ce sujet !