Parce qu’Asciena m’en a dit beaucoup de bien, La 5ème Vague de Rick Yancey est devenu ma dernière lecture en date. J’avais également entendu parler du film, sorti fin janvier, sans que ça ne m’emballe plus que ça. A vrai dire, je trouvais que ça ressemblait beaucoup trop à Divergente, Hunger Games, Le Labyrinthe et autres Twilight. J’aime bien les sagas young adult avec un côté fantastique et/ou science-fictionnel, je l’admets, que je trouve qu’on en a fait suffisamment le tour sur grand écran. Mais vu la critique élogieuse d’Asciena et que je suis toujours curieux, je me suis plonger dans cette nouvelle aventure sous fond apocalyptique !…
En conclusion, j’ai apprécié très moyennement ma lecture. Il y a de bons éléments à en retirer, je ne le nie pas. Mais je reproche à l’histoire d’être trop clichée et très longue, en plus de ressembler à beaucoup d’autres histoires du même genre. A côté de ça, le changement fréquent de narrateur rythme bien le récit et les révélations sur la venue de ces « Autres » sont assez fréquentes. Donc c’est moite-moite pour moi.
Clichée et longue dans quel sens ? Eh bien, l’héroïne n’est qu’une énième fille qui veut se montrer forte, MAIS qui ne peut pas vivre sans un mec. Ledit mec qui est, selon elle, un dieu vivant, mystérieux et très protecteur envers elle. Ce qui donne d’ailleurs lieu à des passages niaiseux et mous, où c’est le jeu du fameux « je t’aime, moi non plus ». D’où les longueurs que je soulignais précédemment. Et avec la fin du premier tome, je sens arriver les triangles amoureux à mille kilomètres.
En revanche, les passages narrés par Ben m’ont davantage captivé. On rentre plus dans le vif du sujet, à savoir la cinquième vague qui donne son titre au livre. Il y a quelques longueurs également, mais ça saute moins aux yeux que quand c’est Cassie la narratrice. Bon, là aussi, on a des infos sur comment les quatre premières vagues se sont déroulées. Sauf que, voilà, on a droit entre temps aux états d’âme d’une adolescente de seize ans et, honnêtement, je n’en avais rien à faire. Les longueurs se font sentir, une fois de plus, ce qui s’en est ressenti sur ma lecture.
Pour finir, l’écriture de Rick Yancey n’est pas mauvaise, quand on y regarde de plus près. Elle s’adapte d’ailleurs très bien à chacun des personnages, qu’il ait cinq, seize ou dix-huit ans. L’auteur passe ainsi aisément d’un style littéraire à un autre, même si – on est d’accord –, ce n’est pas non plus de la grande littérature. Mais je vous rassure immédiatement : j’ai vu pire. Non, je ne pense pas à Fifty Shades, non.
Donc, comme je l’ai dit, je suis mitigé. Bon, j’ai déjà envie de lire la suite, c’est certain. Mais contrairement à d’autres sagas comme Divergente et L’Épreuve, je vais faire une pause, pour m’y replonger dans quelques temps. À voir si la suite contient plus d’action, vu que ce premier tome servait un peu d’ »introduction » à cette trilogie. Wait & see…
Pas encore ! Je me le réserve pour les prochains jours qui viennent !