Bonjour tout le monde ! Je reviens vous parler de lecture avec un roman écrit par Liz Braswell, tiré de la série Twisted Tales de Disney. Mais qu’est-ce que Twisted Tales ? En gros, il s’agit de la réécriture des plus grands classiques de Disney : l’auteur change un élément clé de l’histoire, qui est alors complètement bouleversée. De mon côté, je vais me pencher sur Profondeurs de l’océan. C’est un livre que j’avais envie de lire depuis très longtemps, étant un grand fan du film d’animation La Petite Sirène et de son héroïne Ariel.
Avant de vous donner mon avis, voici la quatrième de couverture de l’histoire :
Et si Ariel n’avait jamais vaincu Ursula ? Ariel est une jeune sirène rêveuse qui ne souhaite que deux choses : parcourir le monde et avoir des jambes. Cette curiosité pour le monde des humains et son attirance pour le Prince Éric la poussent à transgresser les lois de son père, le Roi Triton, et à commettre l’irréparable : échanger sa voix contre sa liberté.
Mais tout bascule lorsqu’elle ne parvient pas à se défaire du marché passé avec Ursula… Cinq années plus tard, orpheline et sans voix, Ariel est devenue la reine d’Atlantica tandis que la sorcière des mers, toujours déguisée, règne sur le royaume du Prince Éric. Lorsque la Petite Sirène découvre que son père pourrait être vivant, elle retourne à la surface pour confronter Ursula, auprès d’un prince qu’elle imaginait ne jamais revoir.
Ceci n’est pas l’histoire de La Petite Sirène telle que vous la connaissez. C’est une histoire de pouvoir. De courage. D’amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer.
Voilà comment l’histoire commence. En fait, ce qui m’a séduit dans le pitch, c’est qu’Ariel endosse ici le rôle d’une véritable héroïne badass. Bon, d’après moi, elle avait déjà de la personnalité dans le film de 1989. Cependant, l’opinion générale reproche encore beaucoup à cette adaptation de La Petite Sirène son sexisme (une femme qui quitte tout ce qu’elle connaît pour un homme qu’elle ne connaît que depuis cinq minutes). Alors, quand j’ai vu que l’autrice avait réécrit La Petite Sirène en réhabilitant Ariel en tant que princesse Disney active, j’ai voulu savoir à tout prix comment elle s’y était prise pour ce faire.
Pour commencer avec le premier point négatif de ce roman, je dirais que le style de l’autrice est bien trop soutenu. Ça m’a notamment beaucoup dérangé pour le personnage d’Ariel. Certes, son nouveau statut de reine fait que son niveau de langage est plus soutenu. Mais certaines tournures de phrase étaient vraiment maladroites, selon moi. Les descriptions le sont tout autant. Du coup, le style sonnait faux à mes yeux.
Le second point négatif concerne certains sujets abordés dans le livre : le féminisme et l’écologie. Bon, je suis d’accord pour dire qu’il est important d’en parler, encore plus lorsque le bouquin s’adresse à un jeune public. Mais pour moi, les thématiques en question ont été abordées de manière maladroite, voire forcée. Personnellement, j’ai eu l’impression que Liz Caswell en parlait parce qu’il fallait en parler à tout prix.
À part ça, j’ai beaucoup apprécié ma lecture dans l’ensemble. Comme je l’ai dit plus haut, je suis vraiment content qu’Ariel prenne en main son destin comme elle le fait ici. Elle a muri, elle réfléchit davantage avant d’agir (même si j’aime bien son impulsivité dans La Petite Sirène) et elle assume ses erreurs. Ce dernier point est essentiel, dans le sens où dans le film d’animation, elle a tout ce qu’elle veut sans qu’elle n’ait vraiment à se battre. Là, elle a des obstacles à franchir pour reconquérir le cœur d’Éric, sauver son père et vaincre Ursula.
Le personnage d’Ursula est bien écrit également. Personnellement, je l’ai trouvé bien plus méchant et « sadique » que dans La Petite Sirène : il est clairement décrit comme une femme qui aime le pouvoir et faire régner la terreur. Les personnages masculins, eux, sont mis en retrait : ils aident toujours Ariel, mais c’est elle qui accomplit une grande partie du travail. Et puis, j’ai pris plaisir à retrouver des personnages comme Polochon, Sébastien, Grimbsy, Carlotta et Eurêka. J’ai aussi aimé faire les connaissances des nouveaux protagonistes, comme la nièce d’Eurêka.
Enfin, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’action. Je ne me suis ainsi pas ennuyé une seule seconde et j’avais hâte de découvrir l’affrontement final entre Ariel et Ursula, ainsi que les retrouvailles de la sirène avec Triton. Cependant, j’ai l’impression que la fin du roman laisse entendre qu’il y aura une suite. Et j’espère qu’il y en aura une, car l’autrice a su développer un univers riche sur lequel il y a tant de choses à raconter.
En conclusion, je vous recommande Profondeurs de l’océan si, comme moi, vous êtes fan de La Petite Sirène et que vous voulez découvrir une version alternative de l’histoire. Me concernant, ça m’a donné envie de lire les autres romans de la série Twisted Tales, ainsi que ceux de la série Disney Villains (notamment le livre centré sur Ursula).
Et vous, avez-vous lu ce roman signé Liz Braswell ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !
En bonus : voici le point de vue du traducteur qui a été chargé de traduire et d’adapter une partie de la série Twisted Tales en français. D’après moi, cet article est très intéressant à lire.