Je vous reparle de L’Épreuve de James Dashner, à travers le préquel sorti au printemps dernier, L’Ordre de Tuer. Un prequel que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, comme les autres tomes de la saga, même si ce ne sont pas les mêmes personnages et que l’action se situe bien avant les événements du Labyrinthe. À ce propos, est-ce un « fardeau » le fait que le cadre de l’histoire soit différent dans ce tome-ci ?
Eh bien, pour être honnête, oui, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à ces nouveaux héros (même si Mark m’a beaucoup fait penser à Thomas, dans sa manière d’agir et dans ses émotions). Mais plus le fil du récit se déroule, plus je me suis attaché et identifié à eux. Comme eux, j’ai avancé dans le flou, en essayant de déceler les mystères entourant les éruptions solaires et, surtout, la Braise (comment et pourquoi elle est apparue). Des questions sont d’ailleurs encore posées et des réponses y sont apportées et, cette fois, l’auteur ne nous laisse pas sur notre faim (le prochain prequel de la saga devrait logiquement aller dans ce sens). Le rythme est également bien construit, dans le sens où autant l’action que les dialogues ont leur place, en cohabitant ainsi harmonieusement.
En revanche, j’accuserais un peu de trop de répétitions dans les scènes d’action : on finit ainsi par lire ces passages-là sans vraiment les lire (étant donné qu’ils se ressemblent entre eux). De même, l’écriture n’est toujours inspirée et les personnages sont très clichés (d’un côté, les gentils et, de l’autre, les méchants). Mais malgré ces défauts, L’Ordre de Tuer est digne d’une grande fin du monde sur grand écran (et ça m’étonnerait pas que l’adaptation arrive après celle du Remède Mortel).
Une mention bien, donc, pour James Dashner et sa dystopie qui, une fois de plus, nous transporte.