À l’époque, Olivia, Nate et Serena étaient trios amis inséparables. Malgré tout, Olivia et Serena sont secrètement amoureuses de leur ami, et chacune est prête à tout pour l’avoir pour elle toute seule. Dan ne connaissait pas encore Vanessa, ne fumait pas clope sur clope, mais vouait déjà un culte à la fille Van Der Woodsen. Vanessa avait encore des cheveux, détestait déjà son lycée, et ne savait pas qu’elle tomberait amoureuse d’un gars fou amoureux d’une autre. Jenny avait une poitrine plate, et comptait bien changer ça, quitte à prendre des médocs censés les faire pousser. Les Upper East Sidders n’étaient donc pas encore ce qu’ils sont aujourd’hui…
Ennuyeux à mourir. Si vous vous demandez quand Vanessa a-t-elle perdu ses cheveux (on ne nous dit pas pourquoi), pourquoi Serena est-elle partie en pensionnat et pourquoi a-t-elle daigné de donner des nouvelles à Olivia durant tout ce temps (et ne vous attendez pas à un truc de ouf, comme dans la série), et depuis quand Dan est devenu un ado suicidaire shooté à la caféine, alors ce livre est fait pour vous. Sinon, vous êtes sûrs de subir un calvaire durant la lecture de ces quatre cents et quelques pages remplies de niaiserie emmerdante, où les amourettes sont synonymes de torture infâme.
Je crois que le pire à endurer, c’est la romance de Nate et Olivia. Pire que la relation Bella/Edward (pourtant, ces deux-là sont déjà de belles têtes à claques). Tout ce qu’on a envie de leur dire : « Olivia, tu nous fais c**** avec tes fantasmes à la con » (ce n’est pas pour rien que Josh Schwartz a fait d’elle une vraie garce dans la série) et « Nate, toi et nous savons que Serena est l’élue de ton cœur, alors plaque cette conne d’Olivia et fais ce que t’as à faire ! ». En plus, ces trois-là prennent toute la place dans le bouquin, alors difficile d’aimer. Si bien qu’on finit par se rabattre sur les personnages secondaires, sans aucun doute beaucoup plus intéressants (même si côté rebondissements, ça ne brille pas tellement non plus).
Alors, pour tous ceux qui s’attendraient à des rebondissements de ouf (semblables à la série, au moins), qu’ils ne s’attardent pas sur ce gros navet littéraire. Car avec ce prequel, Cecily Von Ziegesar prouve que Gossip Girl, c’est juste bon pour se vider l’esprit. Sinon, ce n’est même pas la peine.