Les lycéens savent désormais dans quelles universités ils iront étudier l’an prochain. Tout le monde fait la fête, sauf Olivia, qui rompt ainsi pour la énième fois avec Nate. Ce dernier et Serena doivent faire leur choix au plus vite, mais ça ne sera pas chose aisée. Dan et Vanessa testent la colocation avec une intruse du nom de Tiphany. Et Jenny se lance dans le mannequinat…
Avant tout chose, si je n’ai pas fait les critiques des quatrième et cinquième tomes, c’est parce qu’il n’y avait pas grand-chose à dire dessus, si ce n’est la chose suivante : que malgré que Gossip Girl ne se réinvente pas vraiment au niveau de ses intrigues, les romans se lisent toujours aussi vite (même si par moments, c’est bien chiant, il faut l’avouer). C’est la même chose pour You’re the One That I Want, sauf que j’ai bien rigolé à plusieurs reprises lors de ma lecture, notamment durant les passages d’Olivia à Georgetown.
Pourtant, Olivia n’est pas vraiment pas le personnage le plus intéressant de la saga littéraire (à la télévision, c’est autre chose). Mais son pétage de boulon est marrant à lire, à cause de sa manière pathétique de vite déchanter à la moindre petite contrariété. Par contre, sa romance avec Nate est devenue très lourde avec le temps. Personnellement, je n’en peux plus de leur sempiternel « je t’aime, moi non plus ». Néanmoins, il ne faut pas attendre le dernier tome pour qu’elle se fasse ENFIN démonter la tirelire (bien que ce fût l’un des passages les plus chiants à lire, tant que ça transpirait énormément) la niaiserie.
Autre exemple du manque d’originalité de Gossip Girl : le personnage de Serena, qui semble aimer changer de mec comme elle change de chemise. Pourquoi ne pas aller plutôt droit au but ? On nous le rabâche depuis le début : Serena et Nate sont attirés l’un par l’autre, et en faire un couple le temps d’un tome (si ce n’est plus), ça sera une bonne idée je trouve. Et ça serait sûrement beaucoup plus intéressant que Nate/Olivia, c’est moi qui vous le dis !
Côté nouveautés, il faut compter sur Jenny, qui entame une chute aux enfers progressive. Mais avouons-le : c’est tellement plus jouissif ! Et c’est tellement marrant de la voir tenter devenir un mannequin, alors qu’elle n’y connait strictement rien ! Que du bonheur donc. En ce qui concerne Dan et Vanessa, autant leur « je te quitte, je reviens vers toi » est également pénible à force, autant leur tentative de cohabiter sous le même toit est ratée d’avance que ça en devient drôle là aussi. Pourtant, ce ne sont pas les personnages que j’aime le plus dans la série, mais là, ce sont définitivement à coup sûr mes favoris !
Comme vous avez pu le voir, j’ai plus fait une sorte de « voilà ce que j’ai aimé et ce que je n’ai pas aimé » pour faire ma critique de ce sixième tome. Je ne pouvais pas procéder autrement, car comme je l’ai dit plus haut, il n’y a plus vraiment rien à dire sur Gossip Girl. Mais du moment que ça reste un bon divertissement sans prise de tête, ça me va. Car c’est ce qu’on attend d’une telle saga littéraire après tout.