Ce sont les examens du premier semestre, mais nos Upper East Sidders pensent surtout à leurs futures vacances de Noël, et au réveillon de la Saint-Sylvestre. Olivia tente de se mettre de sa rupture avec Nate, et ne tarde pas à s’amuser du meilleur ami de son demi-frère, qui en pense pour elle également. Serena fuit les déclarations d’amour trop sérieuses d’une célèbre rockstar. Dan et Vanessa, désormais en couple, tentent de faire LA chose. Et Jenny connait ses premiers émois amoureux aux côtés du beau Nate…
J’ai mis un peu plus de temps à terminer ce tome, peut-être à cause du fait que j’ai dû mettre ma lecture entre parenthèses durant un jour. Ce qui fait que j’ai un peu perdu le fil de l’histoire et que du coup, je ne me souvenais plus tellement de ce qui s’était passé avant que je ne m’y replonge. Tout ça pour dire que All I Want is Everything est bien en dessous des deux premiers livres de la saga de Cecily Von Ziegesar.
Ce n’est pas tant le fait qu’à chaque début et chaque fin de livre, un couple se défait pour qu’un autre naisse. C’est la manière brute et inachevée que l’auteure a pour terminer ses intrigues, pourtant à peine lancées en milieu de roman. Par exemple, lorsque Jenny surprend Nate et Olivia, et que cette dernière le plaque quelques secondes plus tard, sans que l’on comprenne pourquoi justement. Ou encore lorsqu’Aaron, ayant compris qu’Olivia ne lui appartiendrait jamais, flashe sur Serena la ligne d’après. Ça nous amène à penser que même si la série et les livres sont bien différents, ils ont néanmoins tous le même défaut : celui de bâcler en deux trois mouvements leurs intrigues respectives. Et puis, on a également l’impression que le blog de Gossip Girl n’influe pas vraiment sur la vie des personnages. Ils la mènent comme si de rien n’était, contrairement à la série (c’est ce qui fait, d’ailleurs, la force de cette dernière).
Ensuite, il y a une dangereuse impression de répétition dans ce troisième volet. Outre les petits détails qui reviennent à chaque fois (sans doute pour égarer les lecteurs qui auraient décidé de commencer directement ce tome-là), il y a les couples, qui ont la fâcheuse tendance à tous se ressembler (Dan/Serena et Nate/Jenny, par exemple). Après, il y a les personnages, qui n’évoluent pas (Serena est presque aussi cruche que sa version télévisée, Dan agace à toujours vouloir agir en fonction de sa poésie) ou bien qu’on n’arrive pas trop à cerner (Jenny, surtout). Il reste Nate (le gros lâche par excellence). Quant à Chuck… ben c’est comme s’il n’existait pas. On espère juste qu’il sera plus mis en avant à l’avenir.
All I Want is Everything n’est pas désagréable à la lecture, mais enchaîne les événements à la va-vite. Néanmoins, on remarque que Cecily Von Ziegesar construit sa saga comme des épisodes d’une série TV, ce qui est un bon point (bien que ça soit trop romancé à force).