Aujourd’hui, je reviens vous parler d’un « film de Noël » (vu qu’il se déroule pendant cette période). Mais cette fois, pas de conte de fée niais au programme (même si ça fait toujours du bien au moral). Cette fois, on parlera du célèbre tsunami de 2004 qui a failli séparer une famille à jamais.
Réalisé par Juan Antonio Bayona (un réalisateur que j’aime beaucoup et qui est à suivre), The Impossible est la définition même du film fort au cinéma. Pourtant, j’avais du mal à être convaincu au départ. Le côté académique de l’oeuvre est effectivement présent, ce qui m’a gêné durant une partie du film. Mais j’ai été progressivement pris par les sentiments, et j’espérais vraiment de tout coeur que tous les membres de cette famille allaient enfin se retrouver.
Le réalisateur sait jouer avec nos nerfs. À plusieurs reprises, j’avais envie de pleurer et de hurler. Je voulais dire au père que sa femme et son fils aîné étaient au même endroit que lui. Je ne voulais pas croire non plus que la mère était morte (mais je l’ai bien cru à un moment et je ne l’ai même pas vu venir). Quant aux acteurs, ils jouent tous super bien ! Mentions spéciales à Tom Holland (dont la performance est très émouvante, quand lui et Naomi Watts sont à l’hôpital) et à Ewan McGregor (un acteur sous-estimé, à mon sens). Naomi Watts s’en sort très bien également (même si je l’ai préférée dans d’autres rôles que celui-là).
Les effets spéciaux sont impressionnants, tant le tsunami a été bien « reconstitué » à l’écran. Les décors sont super également et viennent renforcer le réalisme de cette histoire. Mais comme je le disais précédemment, on sent que c’est un « film à Oscars », le réalisateur se focalisant parfois un peu trop sur la souffrance de ses personnages (même si on la comprend et on la ressent).
Si vous regardez The Impossible de Juan Antonio Bayona, n’oubliez pas de sortir les mouchoirs… car vous en aurez besoin !