Pour être franc avec vous, j’avais trouvé le premier volet pas si mauvais qu’on le disait. Le concept du deus ex machina marchait bien, les acteurs n’étaient pas mauvais (même Kev Adams) et certaines blagues marchaient bien (chez moi, du moins). Il se suffisait amplement à lui-même, alors pourquoi faire une suite ?
La réponse : l’argent of course ! Le succès du premier volet ne leur suffisait pas, donc ils nous en ont pondu un deuxième. On reprend là où le précédent s’était arrêté… Les dix premières minutes étaient bien, et ensuite… Ben suite, le scénario se fait la malle. Envolé, disparu ! Les blagues marchent beaucoup moins bien, les acteurs surjouent et/ou font du sur place (la palme de la plus mauvaise performance revient à Jamel Debbouze). Les guests ne servent à rien, entre Big Flo & Oli, Frédéric Lopez, Gérard Depardieu et je ne sais plus qui. Sans oublier le concept de « je te raconte une histoire pour passer le temps », qui ne fonctionne plus du tout.
Quant aux moments malaisants, en veux-tu, en voilà ! Les références au premier sont inutiles et les dialogues n’auraient jamais dû voir le jour. Je suis sûr que même le public cible (les gosses de moins de huit ans) n’y serait pas réceptif. Par contre, l’équipe du film s’est calmé au niveau des blagues racistes/homophobes/xénophobes… Et encore, elles ne m’avaient pas spécialement dérangé dans le premier film.
Bref, la formule est déjà épuisée et il ne reste rien d’intéressant dans cette suite. Ah si, la réalisation qui n’est pas si honteuse que ça, et les effets spéciaux qui sont plutôt bien faits. Mais même ça, ça ne vient pas rattraper l’immense désastre qu’est Alad’2.
P.S. : au moins, on aura échappé à Black M pour le générique de fin ! Or, là encore, le caméo de Tal n’a aucun sens.