[DOSSIER] 20 films qui m’ont marqué en 2010-2019 (2e partie)

Bonjour tout le monde ! Après la première partie, je reviens pour vous présenter les dix autres films de mon bilan cinématographique de la décennie. Pour rappel, j’ai parlé de tous ces films sur le blog à leur sortie. Je vous mettrai donc les liens vers mes critiques, si vous souhaitez les (re)lire. Sur ce, rentrons dans le vif du sujet sans plus attendre !

***

Arrival (2016)

Je me devais de parler de Premier Contact de Denis Villeneuve. D’abord, car à l’image de Damien Chazelle, ce réalisateur est l’un de plus prometteurs de sa génération. Ensuite, car avec Premier Contact, il nous a offert l’une des plus belles et émouvantes scènes d’ouverture au cinéma. De mon côté, j’avais des frissons et l’envie de pleurer, en voyant cette mère perdre sa fille atteinte par la maladie. C’est d’ailleurs le film qui m’a un peu « réconcilié » avec Amy Adams (qui m’avait laissé indifférent en tant qu’actrice, jusqu’alors). Arrival mérite également qu’on se souvienne de lui pour sa manière à raconter une histoire déjà-vu : l’envahissement extra-terrestre sur Terre et la manière des humains d’aborder cet événement, à travers le langage. Un long-métrage à l’écriture ciselée qui a su révolutionner le genre science-fictionnel à sa manière.

Lire mon avis ici.

***

Les Petits Mouchoirs (2010)

Guillaume Canet ne m’a pas toujours convaincu en étant derrière la caméra, en témoignent l’ennuyeux Blood Ties et le caricatural Nous Finirons Ensemble, qui fait suite aux Petits Mouchoirs sorti au début de la décennie. De mon côté, je préfère m’attarder sur ce dernier, car la suite n’a jamais existé pour moi. Si je vous en parle, c’est parce que le long-métrage de Guillaume Canet m’a autant fait rire que pleurer. Les performances des acteurs sont juste hallucinantes de justesse, en particulier Benoît Magimel dans ce rôle ambigu et touchant de père homosexuel refoulé, qui lutte contre son attirance pour son meilleur ami. S’il y a une comédie dramatique française à voir, c’est bien celle-là !

Lire mon avis ici.

***

Polisse (2011)

Je crois que jamais un film ne m’a autant chamboulé, traumatisé et déprimé. En effet, Polisse de Maïwenn aborde franchement le quotidien de la Bridage de protection des mineurs. La réalisatrice ne nous épargne pas un seul instant, puisque tout y passe, de la pédophilie à la pédopornographie, sans oublier l’inceste. Et que dire de la scène finale, filmée au ralenti pour mieux nous infliger la souffrance du personnage de Marina Foïs (qui a révélé ses talents d’actrice dramatique, à mes yeux) ? Sans oublier les autres membres du casting, Karin Viard et Joey Starr en tête. Un drame inoubliable, tout simplement.

Lire mon avis ici.

***

The Good Dinosaur (2015)

Voilà là l’un des longs-métrages des studios Pixar les plus sous-estimés, j’ai nommé Le Voyage d’Arlo. Malgré son pitch plutôt convenu au premier abord, The Good Dinosaur a pourtant un message de fond très émouvant. En effet, le héros est en quête identitaire permanente, entre son envie de marcher sur les traces de son père et celle d’être qui il est vraiment. Il passe d’ailleurs par un événement douloureux, qui survient dès le début et auquel on ne s’attend absolument pas. Et ce film d’animation a réussi à me faire pleurer à la fin, tant je me suis attaché à Arlo et son nouvel ami. Bref, Le Voyage d’Arlo est absolument à voir, car il parvient à raconter une histoire simple et touchante à la fois.

Lire mon avis ici.

***

The Bling Ring (2013)

On le sait : Sofia Coppola est une réalisatrice douée pour sublimer ses acteurs et, surtout, ses actrices. Elle est également douée pour mettre en scène les tourments adolescents, et ce comme personne. The Bling Ring n’échappe pas à la règle. En effet, même si ce cinquième film nous présente une bande de jeunes qui cambriolent des maisons de célébrités, on devine qu’ils sont à la recherche d’attention et d’un sens à leur vie. Et même si la captivante Kirsten Dunst ne fait qu’un caméo ici, les acteurs jouant le clan du Bling Ring ne déméritent pas un seul instant. D’ailleurs, Emma Watson a choisi la bonne réalisatrice pour faire son retour sur écran. Pour finir, on n’oublie pas la bande originale explosive, qui mêle pop, rock, électro et R&B branchés !

Lire mon avis ici.

***

Moonlight (2017)

Enfin un film qui traite de l’homosexualité et de l’homophobie dans la banlieue noire américaine, qui n’est pas cliché un seul instant. De plus, étant moi-même gay et ayant subi des violences homophobes à l’école — des insultes, surtout —, je me suis identifié sans aucun mal au personnage de Chiron. Ce dernier encaisse tout avec une force étonnante, que ce soit la violence de sa mère toxicomane (formidable Naomie Harris), les coups reçus à l’école ou la mort de son père de substitution (Mahershala Ali méritait son Oscar). Et il est brillamment incarné par Alex R. Hibbert, Ashton Sanders et Trevante Rhodes, dont les talents respectifs transparaissent à l’écran. Moonlight est donc une œuvre cinématographique LGBT juste de bout en bout, grâce à tous les éléments susmentionnés.

Lire mon avis ici.

***

La Piel Que Habito (2011)

Un autre réalisateur que j’affectionne particulièrement, dont les films m’ont beaucoup marqué, est Pedro Almódovar. Je dirais même qu’il fait partie de mes rares réalisateurs favoris. Tout ça pour dire que le réalisateur madrilène a toujours su raconter ses histoires, en mettant de la pertinence dans le scénario et de la beauté dans les images. Il rend le tout parfois très cru, en témoigne l’étrange et choquant La Piel Que Habito. Ce long-métrage a redéfini le mot « surprenant », tant le twist qui arrive en plein milieu l’est. Pour vous dire, j’ai mis du temps à le digérer (et aujourd’hui encore, je pense que j’aurais la même réaction qu’à mon premier visionnage). Moi qui croyais qu’Almódovar n’arriverait pas à me surprendre de nouveau, il l’a pourtant fait ici.

Lire mon avis ici.

***

Lucy (2014)

Je devais parler de Lucy de Luc Besson pour plusieurs raisons : d’une, parce que Besson est un réalisateur français que j’aime beaucoup (et qui est injustement sous-estimé à mon sens) ; de deux, parce que c’est le film que j’ai le plus vu au cinéma de toute ma vie (cinq fois !). Pourtant, mon premier visionnage avait été tiède et comme j’avais une carte d’abonnement à l’époque (donc la possibilité d’aller voir le même film autant de fois que je le voulais), j’y suis retourné et je l’ai apprécié. Puis, j’y suis encore retourné. Et ainsi de suite ! Le scénario de Lucy est simpliste tout en étant WTF dans son dénouement, mais le tout est tellement bien mise en scène et supporté par des effets spéciaux de ouf, ainsi que par une très bonne bande originale signée Eric Serra et, bien entendu, par la performance musclée de Scarlett Johansson, que Lucy est l’un de mes gros coups de cœur des années 2010.

Lire mon avis ici.

***

Maleficent (2014)

Maléfique est le seul film signé Disney dans cette sélection et je vais vous expliquer pourquoi je l’ai choisi. En effet, c’est le premier remake live-action d’une future longue série de films, qui a tenté de raconter une histoire qu’on connaît tous (La Belle au Bois Dormant) du point de vue de l’antagoniste. L’antagoniste en question est finalement plus gentille que le laissait entendre la campagne marketing faite autour du film. Peut-on donc dire que Maleficent ne tient pas ses promesses à ce niveau-là ? Oui. Mais l’excellent jeu d’actrice d’Angelina Jolie, les très beaux effets spéciaux féériques, l’évolution de l’antagoniste principale et le message féministe final font que, de mon côté, ce long-métrage figure parmi les meilleurs remakes live-action de la firme aux grandes oreilles.

Lire mon avis ici.

***

On a failli être amies (2014)

On termine avec l’excellente comédie dramatique réalisée par Anne Le Ny qu’est On a failli être amies, avec le merveilleux tandem féminin que forment Karin Viard et Emmanuelle Devos. N’oublions pas Roschdy Zem qui vient créer une rivalité amoureuse entre ces deux « amies », qu’un quiproquo va rapprocher du jour au lendemain. Je prends toujours beaucoup de plaisir à regarder ce film, notamment grâce au très bon jeu d’acteur (Emmanuelle Devos et sa maladresse touchante, Karin Viard et son franc-parler que j’adore), au scénario convenu, mais palpitant et aux délicieux plats concoctés par Sam (Roschdy Zem). En résumé, On a failli être amies est un vrai régal pour les yeux !

Lire mon avis ici.

***

J’espère que ce bilan vous aura plu, ainsi les films dont je vous ai parlés ici. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous auriez également choisi les dix films susmentionnés. Sur ce, je vous dis à bientôt pour un nouvel article sur le blog !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.