I Am: Céline Dion est sorti depuis déjà un moment et je n’avais pas encore pris le temps de regarder. C’est désormais chose faite. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé, même si j’ai eu du mal à rentrer dedans. Et comme tout le monde, j’ai trouvé la fameuse scène de la crise difficile à regarder. Mon avis sur le documentaire réalisé par Irene Taylor en détail ci-dessous !
Comme je le disais, j’ai eu du mal à rentrer dans le film. En effet, comme Céline Dion a participé, de près ou de loin, à sa conception, ça me donne l’impression que ce n’est pas vraiment sincère. Dans le sens où elle a forcément eu son mot à dire sur ses passages face caméra, les moments d’intimité qu’elle voulait montrer ou pas… Je dois même avouer que quand je l’ai vue pleurer la première fois, j’ai eu du mal à y croire. Néanmoins, si la chanteuse aborde d’emblée sa maladie et les conséquences sur son quotidien, Irene Taylor a choisi de ne pas se focaliser uniquement sur ça… et heureusement !
Le film m’a ainsi beaucoup plu, dans le sens où la caméra suit Céline dans son quotidien. Par exemple, elle nous conduit dans l’entrepôt où sont stockés tous les objets qui ont jalonné sa vie et sa carrière. J’ai même trouvé plaisant qu’elle donne des anecdotes sur telle tenue portée à tel événement, telle paire de chaussures, tel jouet qui a appartenu à ses enfants, etc. On l’accompagne également en studio dans les coulisses du film Love Again, où elle tient un petit rôle. On voit d’ailleurs, lors de l’enregistrement de la bande originale, qu’elle a du mal à aussi bien chanter qu’elle le voudrait. Et on la sent tellement perfectionniste qu’elle réinterprétera la chanson Love Again plusieurs fois.
Par ailleurs, I Am: Céline Dion montre à quel point Céline est une battante. Et qu’elle veut tout faire pour remonter sur scène. Elle le dit : elle ne sait faire qu’elle ça et elle ne supporte pas l’idée de ne pas pouvoir exercer sa passion comme antan. Elle explique également qu’elle a le syndrome de la personne raide depuis des années, et qu’elle et son équipe ont dû mentir pour préserver son image et sa réputation. Ce qui se comprend, quelque part : si le public avait appris bien plus tôt l’état de santé de la chanteuse, qui dit qu’il aurait continué à acheter ses albums et aller la voir en concert ? On ne saura jamais la réponse à la question, mais personnellement, je pense qu’elle aurait justement reçu encore plus d’amour de la part de ses fans et des autres, tellement elle a toujours été populaire.
En outre, Irene Taylor nous montre plein d’images d’archives de sa vie privée et de sa carrière. D’un côté, on la revoit enceinte de son premier enfant et la naissance de ce dernier en 2001. De même qu’on revoit l’épisode triste de l’enterrement de son mari René. De l’autre, on (re)découvre ses performances les plus mythiques, de son live au Zénith de Paris en 1996 à sa résidence A New Day… à Las Vegas, en passant par sa tournée Taking Chances en 2008. Merci donc à Taylor d’avoir rappelé, encore une fois, la chanteuse emblématique qu’est Céline Dion.
Enfin, il y a la scène de la crise qui survient sans qu’on s’y attende. Je peux vous dire qu’en la regardant, j’ai eu beaucoup de peine pour Céline. Voir la chanteuse avec qui j’ai quasiment grandi dans un état de vulnérabilité extrême m’a énormément chamboulé. Et le moment qui suit, où elle chante par-dessus Who I Am de Wyn Starks, n’en est que plus symbolique et fort. Depuis, elle nous a livré une magnifique prestation de L’Hymne à l’Amour aux Jeux olympiques de Paris 2024. Elle a remonté et continue de remonter la pente, et ça, c’est beau.
Pour conclure, le film d’Irene Taylor m’a comblé en tant que fan de Céline Dion. Et si vous aimez Céline autant que moi, alors que vous aimerez I Am: Céline Dion.
Et vous, avez-vous vu ce documentaire événement ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !