La révolte qui a suivi les jeux de l’expiation touche bientôt à sa fin. Katniss se remet doucement de sa blessure, causée par un Peeta enragé, même si le traumatisme subsiste. Elle est donc plus déterminée que jamais à faire payer au Président Snow tout ce qu’il a fait endurer à Panem. Mais pour pouvoir atteindre son palais au Capitole, il faut en déjouer les pièges !…
Maintenant que je l’ai vu, je peux vous donner mon avis sur La Révolte (Partie 2), dernier volet de la saga Hunger Games ! Je suis resté sur mon impression positive quant à la première partie, même après l’avoir revu cinq fois depuis sa sortie. Mon ressenti vis-à-vis de la seconde partie est légèrement différent car, bien qu’elle finisse en beauté la saga, elle met du temps à démarrer. Cela dit, il faut se rappeler que les deux volets ont été tournés en même temps, comme ce fut le cas pour Harry Potter et Twilight, histoire de garder une certaine cohérence du début à la fin.
Le film démarre donc là où le précédent s’était arrêté. À partir de là, l’intrigue principale va continuer de se démêler, jusqu’au dénouement et au retournement de situation final (ayant lu le livre, c’était LE passage qui m’avait marqué et que je voulais voir retranscrit sur grand écran coûte que coûte). Je me suis même demandé si ça n’aurait pas été plus judicieux de faire un seul film de trois heures et quelques, quitte à enlever certains passages (aussi bien dans une partie comme dans l’autre), même si la Partie 1 mettait déjà bien les choses en place. Je pense donc qu’il faut voir La Révolte 1&2 en une seule fois, pour que le troisième tome trouve tout son sens en tant que film (alors que ce n’était pas forcément nécessaire pour Twilight – Révélation 1&2, par exemple).
Pour en revenir à l’intrigue de la saga, elle se développe très bien, quitte à mettre de côté certains détails et certains personnages (Prim, Effy, Johanna, Annie et Haymitch), tandis que d’autres sont sous les projecteurs par rapport au chapitre précédent (comme Finnick et Peeta). Les morts sont d’ailleurs nombreuses et, si certaines offrent de belles sorties aux protagonistes, d’autres donnent une impression de bâclé. On a également ce sentiment de bavardage « incessant » dans la première moitié du film, du fait que ça n’avance pas plus vite que « prévu » (sachant qu’il faut tout boucler) et que, du coup, on se doit de faire quelques « sacrifices » par rapport au scénario. Mais rassurez-vous : la seconde moitié est forte en action, que ce soit le « parcours du combattant » dans le District 2 (le combat contre les mutants est épique) ou bien l’ultime bras de fer entre Katniss et le Président Snow.
La Révolte (Partie 2) se concentre, en outre, sur les ressentis de ces derniers et d’autres : ainsi, si Snow apparaît pour la première fois comme étant vulnérable, on sent la jeune Everdeen dépassée par les événements, tandis que Peeta lutte contre lui-même et que Coin montre peu à peu son vrai visage. Ce sont, en effet, des aspects du film que j’ai beaucoup appréciés. Pour les autres points positifs, on compte : le jeu d’acteur de l’ensemble du casting (Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson en tête), les passages mémorables qui ponctuent le récit (genre Katniss qui hurle après le chat de sa sœur), la mise en scène qui respecte les codes classiques (mais efficaces) du blockbuster et la bande-son qui, une fois encore, tient une belle place dans la saga.
Et la fin, alors ? Eh bien, personnellement, j’en suis satisfait, dans le sens où ça fait du bien de voir ce genre de conclusion pour une saga comme Hunger Games ! D’un côté, « tout est bien qui finit bien », car la paix est rétablie ; de l’autre, on voit que les personnages ont été marqués à jamais par cette guerre civile et ses conséquences. Donc, pour moi, cette fin est belle et émouvante à voir, et ça change des happy-endings « à l’eau de rose » (genre Twilight et Harry Potter).
En conclusion, Hunger Games quatrième du nom clôt joliment l’un des phénomènes cinématographiques les plus rentables de ces dernières années, malgré sa tendance à « faire tout à la va-vite », tout en prenant trop son temps. Ainsi, une histoire se termine (malheureusement), pour en laisser d’autres fleurir !…
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