L’autre retour que je n’attendais absolument pas, après Leona Lewis, c’était celui de Justin Bieber ! L’idole des adolescent(e)s, que j’avais pris plaisir à descendre à une époque, a su me surprendre dernièrement, en optant pour un style musical plus mature. C’est ainsi qu’il a réalisé, à mes yeux, un quadruplé gagnant : Where Are Ü Now, What Do You Mean, Sorry et I’ll Show You. Soit une suite musicale logique, où le jeune Justin a su faire petit à petit ses armes dans le genre de la pop/R’N’B saupoudrée d’électro. J’ai donc écouté l’album Purpose dès sa sortie, en espérant que ma bonne impression allait se confirmer…
Et, effectivement, elle s’est confirmée ! En fait, Bieber est finalement le Britney Spears des années 2010 : là où son aînée s’était véritablement révélée douze ans plus tôt à travers son quatrième opus, il en est de même pour lui. Et l’opus reste dans la veine des premières chansons dévoilées : un univers essentiellement composé de ballades et de mid-tempos, agrémenté de quelques up-tempos pour dynamiser le tout.
Il est vrai qu’un album dans cette veine peut en effrayer plus d’un (surtout venant d’un chanteur comme Bieber), tout en représentant une véritable prise de risque dans la carrière du jeune homme. Pour ce qui est des up-tempos, même si on en a rapidement fait le tour, il faut dire qu’ils sont efficaces, en particulier le très dansant Children (hit dancefloor qui fera beaucoup de bruit).
Et le reste, alors ? Aucun titre n’est à jeter, à vrai dire, si ce n’est Love Yourself (un titre urbain folk à la sauce Ed Sheeran, dont on se serait passé volontiers). Ainsi, certaines chansons ressortent plus que d’autres, comme : I’ll Show You (dont j’ai parlée au début), Life Is Worth Living (où Justin se livre sur ses erreurs passées), Where Are Ü Now (qu’on ne présente plus), We Are (qui est un mélange sucré et savoureux entre Jay Sean et Mike Posner) et All In It (son Good Girl Gone Bad à lui). Dans tous les cas, on y trouvera son compte.
Pour conclure cette critique, je dirais que Justin Bieber a réussi à revenir en force, alors que tout le monde le disait fini (moi, le premier). Et ce n’est que le début !…