Le 2 juin dernier, j’ai assisté à la tournée événement de l’année 2024 ! Je veux bien entendu parler de The Eras Tour de Taylor Swift. J’avais déjà vu le concert sur grand écran l’an dernier, ce qui m’avait clairement donné envie d’y assister en live. Cependant, c’était inespéré à cause du système de vente mis en place par Ticketmaster. Ma pote Instaciena et moi avons d’ailleurs réussi avoir de bonnes places à quelques jours de la première date à Lyon seulement : elle en carré or côté scène, moi en catégorie 1 face à la scène. Voici donc le compte-rendu d’une soirée à la fois inoubliable et mouvementée !
Une organisation désastreuse de A à Z
Parce qu’il faut que j’en parle. Après tout, ça fait partie intégrante de l’expérience concert. Il faut savoir que j’avais déjà fait deux concerts au Groupama Stadium : Rihanna en 2016 et Mylène Farmer en 2023. Dans les deux cas, je n’avais eu aucun souci pour l’aller et le retour. Pour le concert de Taylor Swift, on n’a pas eu de souci pour prendre la navette jusqu’au stade. Mais arrivé sur place, ça a été un sacré foutoir !
Ouverture des portes à 18 h, mais quelle idée ?
Notons déjà l’horaire d’ouverture des portes pour le public. On a même grugé la place à des personnes qui attendaient depuis le début de l’après-midi. La sécurité n’a d’ailleurs rien dit à ce sujet (tant mieux pour nous, d’un côté). Cependant, si moi qui étais porte P, j’ai pu rentrer rapidement dans le stade (à 18 h 45), ma pote qui était porte F, elle, n’est rentrée qu’à 19 h 30. Elle a donc loupé les trois quarts de la première partie. Cela dit, elle m’a avoué que Paramore n’était pas trop sa tasse de thé. Donc bon, rien de perdu pour elle au final.
Bouteille d’eau ou pas bouteille d’eau ? Telle est la question !
Au début, il était interdit d’amener sa bouteille d’eau (pour nous la faire payer 5 euros dans le stade, logique). Ensuite, on pouvait en emmener une à condition d’enlever le bouchon. En fin de compte, on m’a fait transvaser le contenu de ma bouteille dans un grand verre. Néanmoins, j’ai cru comprendre que c’était au petit bonheur la chance, selon quel vigile on avait en face de nous. Mais ce n’est pas le plus scandaleux.
Un retour chaotique dans tous les sens du terme !
Le plus scandaleux, c’est la fin du concert. Je voyais d’ailleurs déjà des personnes partir avant la chanson finale (Karma) et je me doutais pourquoi. En effet, ces personnes-là voulaient reprendre la navette ou la voiture au plus vite. Parce que, oui, ça a été une véritable galère pour reprendre la navette du retour. Forcément, quand il y a 67 000 personnes, ça devient vite le chaos. On a donc dû attendre une bonne heure avant de pouvoir quitter le stade. Et quand ça a été notre tour, les gens se sont mis à pousser comme si leur vie en dépendait. Bref, un énorme mess !
#GroupamaStadiumIsOverParty
Je n’ai rien d’autre à ajouter. Juste que de tous les concerts auxquels j’ai pu assister, c’était le pire en termes d’organisation.
Paramore : une première partie qui donne la pêche !
De nombreux artistes ont assuré la première partie du Eras Tour : Gayle, Gracie Abrams, Sabrina Carpenter ou encore Benson Boone. Nous, on a eu le droit au groupe Paramore (les interprètes du titre Decode, la bande originale de Twilight). Je connaissais peu leur musique, mis à part deux-trois chansons (dont Still Into You et Ain’t It Fun). J’ai d’ailleurs écouté leur setlist du Eras Tour, histoire de ne pas être largué durant leur performance.
Une synthèse de leur carrière en setlist
Paramore a ainsi interprété neuf chansons tirées de leur discographie, qui compte six albums. De That’s What You Get à Burning Down The House, en passant par The Only Exception et This Is Why, le groupe a mis le feu au Groupama Stadium. On a eu droit à beaucoup de up-tempos, mais aussi à quelques ballades. Une bonne synthèse de leur carrière, en somme.
Hayley Williams et son énergie folle
Dès leur arrivée sur scène, la chanteuse Hayley Williams et sa bande de musiciens ont donné le ton. Il faut dire qu’Hayley a une putain de voix — j’ai été impressionné par les high notes qu’elle sortait ! Et elle a une présence de dingue sur scène. Elle arrive ainsi à fédérer un stade plein à craquer. Puis, elle a beaucoup communiqué avec nous et quand elle sentait que l’ambiance se ramollissait, elle nous rappelait à l’ordre. J’ai adoré sa performance, en tout cas.
Un groupe à suivre de près
Les jours suivant le concert, j’ai écouté leur discographie et dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé ce qu’ils proposent. Leur style musical est dans la lignée de celui d’Avril Lavigne, une artiste que, comme vous le savez, j’aime beaucoup. Je suis donc ravi d’avoir fait cette « découverte » musicale.
Taylor Swift ou la confirmation d’un règne mondial
Une fois Paramore reparti en coulisses et 20 minutes d’attente, Applause de Lady Gaga retentit dans le stade et le public est en folie. En gros, c’est le signe que Taylor Swift va bientôt monter sur scène. Un message sur l’écran géant nous indique alors que les bracelets qu’on nous a remis dans le stade vont s’illuminer de toutes les couleurs durant le concert. Puis, l’horloge apparaît sur l’écran géant : il reste deux minutes au compteur ! Enfin, tout le monde se met à scander le décompte final. Retentissent ainsi les premières notes de Miss Americana & The Heartbreak Prince…
Trois heures vingt de show non-stop !
De Cruel Summer à Karma, en passant par 22, Enchanted, Fortnight, Love Story et Bad Blood, la chanteuse américaine revisite tout son répertoire pendant plus de 3 h. Et elle ne s’arrête pas une seule seconde pour souffler (à part pour nous parler de temps à autre). Entourée de sa troupe de danseurs et de musiciens, elle occupe la scène — qui fait bien les trois quarts du stade —, fait le show et met à ses pieds à une foule de 67 000 aficionados (rien que ça !). Résultat : on ne voit pas le temps passer ! On est même étonnés de voir à quel point les différentes ères s’enchaînent avec beaucoup de fluidité, notamment grâce aux backdrops. Bref, Taylor Swift nous enchante de bout en bout !
Une artiste aux talents multiples
Ce n’est un secret pour personne (pas pour ses fans, en tout cas) : Taylor Swift écrit et compose elle-même ses chansons. En plus de ça, c’est une musicienne hors pair. À plusieurs reprises, elle a pris sa guitare ou s’est assise derrière son piano pour nous interpréter quelques-uns de ses plus beaux morceaux (Fifteen en chanson surprise, Champagne Problems — je ne compte pas All Too Well (10 Minute Version), que je trouve ennuyant au possible). Et parfois, elle danse (même si ce n’est pas son point le plus fort). En gros, Taylor est une artiste complète.
Un public en feu
En outre, si j’ai trouvé The Eras Tour génial, c’est notamment grâce aux swifties (les fans de Taylor Swift). Je savais déjà qu’elle avait une fanbase vraiment dévouée. Mais c’est clairement quelque chose de voir son public aussi enjoué. Non seulement l’ambiance est énergique grâce à ses fans, mais en plus, ils sont vraiment à fond ! Genre, ils connaissent les paroles par cœur. Pour le coup, même si j’ai pris le temps de découvrir et d’écouter tous les albums de Taylor depuis mes deux séances au cinéma, ce n’est rien comparé aux swifties ! Grâce à eux, je repars avec encore plus de beaux souvenirs plein la tête !
Mes moments favoris et ceux que j’ai moins aimés
Pour terminer, j’aimerais vous dire quels sont les moments que j’ai le plus aimés durant le concert. De même que ceux que j’ai moins aimés. Si j’ai adoré les tableaux Lover (qui est une super entrée en matière), Speak Now (bien que trop court, malheureusement), Midnights (dans mon top 3 de ses albums) et 1989 (culte), je me suis un peu ennuyé durant Folklore/Evermore et The Tortured Poets Department. Aussi, car je connais moins ces albums-là. De plus, certains tableaux sont plus longs que d’autres. J’aurais donc préféré que le nombre de chansons par album soit plus équilibré.
Conclusion : une tournée déjà culte
Malgré l’organisation catastrophique du Groupama Stadium), The Eras Tour marque un gros tournant dans les tournées mondiales. Je pense d’ailleurs que toutes les autres popstars vont vouloir imiter Taylor Swift, en proposant des concerts « best of » avec un tableau par album. Cependant, à mon avis, ce sera difficile de faire mieux qu’elle. En tout cas, l’immense succès de cette série de concerts est amplement mérité.
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Et vous, avez-vous assisté à la tournée The Eras Tour ? Si oui, le concert vous a-t-il plu ? N’hésitez pas à me parler de votre expérience en commentaire !