Après celui de Taylor Swift, je vous parle du second concert que j’ai vu sur grand écran : Renaissance — A Film By Beyoncé. Comme son nom l’indique, ce long-métrage réalisé par Beyoncé elle-même mélange les moments les plus emblématiques de sa dernière tournée avec des séquences documentaires, sur la préparation de ses concerts et sa vie privée. De quoi nous permettre de découvrir la chanteuse sous une facette plus intime.
Alors, ce concert-documentaire vaut-il vraiment une place de cinéma à 20 euros ? Oui ! Je regrettais de ne pas avoir pu assister à la tournée en France (c’était ça ou celle de Mylène), alors ce film était l’occasion pour moi de découvrir ce que valait Beyoncé en live. Et sans surprise, elle est éblouissante. Je n’ai d’ailleurs pas été étonné d’apprendre qu’elle était derrière la conception de ses concerts, et que c’était une grande bosseuse et perfectionniste.
Cependant — c’est ce qui me déplaît de plus en plus chez elle depuis quelques années —, c’est son côté « control freak » et intouchable qu’elle dégage à travers son image médiatique. En regardant le film, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser, même si elle s’évertue à nous montrer un visage plus humain.
Pour vous parler du concert en lui-même, je l’ai trouvé génial du début à la fin. En plus de performer intégralement son dernier album Renaissance — ça m’a même donné envie de le réécouter —, Beyoncé en profite pour ressortir ses plus gros tubes sur scène : Crazy In Love, Naughty Girl, Get Me Bodied, Diva, Run The World – certains fans dans la salle se sont levés pour refaire la chorégraphie mythique du clip -, Drunk In Love, Partition et Formation – là, tout le monde était à fond ! —, entre autres. Par contre, j’ai été vraiment étonné qu’elle ouvre le Renaissance World Tour avec deux ballades assez méconnues de sa discographie, Dangerously In Love et Flaws and All. Néanmoins, à y regarder de plus près, la présence de ces deux titres dans la setlist est compréhensible : on y voit Beyoncé telle qu’on l’a toujours connue avant qu’elle entame sa renaissance sur scène.
L’album du même nom passe d’ailleurs très bien en live. J’ai même redécouvert et apprécié certaines pistes de Renaissance grâce aux films (Cuff It et Cozy, notamment). Sans oublier mes morceaux préférés (Alien Superstar, Break My Soul et son remix The Queens Remix — là aussi, la salle était en feu — et Summer Renaissance). Bref, cet opus est décidément une merveille !
Pour ce qui est de la partie documentaire, si j’ai trouvé la première moitié intéressante, j’ai moins aimé la seconde (et par conséquent, j’ai trouvé que le film tirait en longueur sur la fin). Les coulisses de la préparation de la tournée nous permettent d’en apprendre plus sur ce Renaissance World Tour, entre le casting des danseurs, la préparation des chorégraphies, le choix des titres et la création de la scène.
Concernant le reste, si j’ai apprécié revoir Beyoncé avec ses camarades des Destiny’s Child (dont Kelly Rowland et Michelle Williams), ainsi qu’avec sa sœur Solange, j’ai trouvé par exemple ennuyeux le passage où elle rend hommage à son oncle décédé (même si, après avoir réécouté attentivement les paroles des titres de l’album, je comprends mieux pourquoi elle tenait à le mentionner dans son film). Mention spéciale au passage sur Blue Ivy, sa fille, et sa préparation intensive avant sa montée sur scène pour danser aux côtés de sa mère. Cette petite aura clairement le même destin que sa génitrice, si elle suit ses pas !
En conclusion, le film Renaissance est une belle ode à Beyoncé, la femme et la chanteuse. Il nous donne l’occasion de voir tout ce qu’elle a pu accomplir depuis le début de sa carrière et que son statut de légende vivante est mérité. Il nous permet aussi de redécouvrir sa discographie bien fournie. Donc, si vous aimez Beyoncé, un conseil : regardez Renaissance !
Et vous, êtes-vous allé voir ce long-métrage au cinéma ? Si oui, n’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !
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