Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, je reviens pour vous faire le compte-rendu du concert d’Olivia Ruiz au MC2 de Grenoble, qui a eu lieu le 23 novembre 2017. Un moment d’émotion unique en son genre, tant cette femme respire la joie de vivre sur scène ! Pourtant – vous me connaissez depuis le temps –, j’en ai vu des artistes qui se défendaient bien en live ! Or, il y en a qui, comme Olivia Ruiz, sont nés pour faire ça.
Surprise étonnante (me concernant) : pas de première partie ! Le spectacle commençant à 19 h 30 pile – bon, elle était un peu en retard, c’est vrai ! –, la soirée risque donc de défiler à toute allure. Et ce fut le cas ! J’émets un bémol : il était inscrit sur le site web de la salle que le concert durerait une heure et demie, mais celui-ci n’a duré « que » une heure vingt… Par conséquent, j’étais un peu « amer » en sortant du MC2.
J’ai tout de même passé une excellente soirée en compagnie d’Olivia et de ses musiciens. J’admire cette femme au plus haut point, et ce, pour sa ténacité, pour sa personnalité et pour son style reconnaissable entre mille. Dès son arrivée sur scène pour entamer Tokyo Eyes, j’ai de nouveau ressenti cette immense admiration pour elle. Car Olivia Ruiz n’est pas le genre d’artiste à venir sur scène pour faire son show et à se barrer sans demander son reste ! Sûrement pas ! Non seulement elle met une ambiance de folie (y compris dans une petite salle qui contient mille personnes), mais elle va communiquer avec son public. Elle se moquera gentiment de lui, l’encouragera à chanter avec elle, lui racontera des anecdotes personnelles sur Grenoble (elle y a vécu « deux fois quatre mois ! »), etc. J’ai ainsi (re)découvert la femme derrière la chanteuse, pour mon grand plaisir !
Elle a enchaîné les titres, en alternant entre les inédits de À Nos Corps-Aimants (son dernier album en date) et ses standards (J’traîne des pieds, La Femme Chocolat, Elle panique). Elle nous a aussi réservé quelques surprises, comme Piensa En Mi et Le Tango du Qui (que je ne m’attendais pas du tout à entendre ce soir-là, car il s’agit d’une de mes chansons favorites de son répertoire). Certains titres ont eu droit à une réorchestration « rock’n’roll » du tonnerre, en raccord avec la personnalité déjantée de leur auteure. Sans oublier qu’elle a du coffre dans la voix !
Pour résumer, je suis si heureux d’avoir pu réaliser enfin mon rêve de toujours : celui de voir Olivia Ruiz à l’action, en chair et en os ! Est-ce que je le regrette ? Non, non et… NON !
Bonjour Fabien
Beau papier sur un bon concert.
@mitié
Bonjour Kévin
Merci à toi !
@mitié