
Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, je vous parle des derniers concerts auxquels j’ai assisté (ou que j’ai vus au cinéma, dans le cas de celui de Mylène Farmer). Et ils furent tous magiques !
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Justin Timberlake – The Forget Tomorrow World Tour

On commence par le concert de Justin Timberlake à la LDLC Arena de Lyon, dans le cadre de sa dernière tournée en date The Forget Tomorrow World Tour. D’ailleurs, lorsque j’y suis allé (le 7 septembre 2024), c’était la date finale du leg européen. J’avais vraiment envie de le voir sur scène, car j’ai adoré son album Everything I Thought I Was. Et son auteur et interprète l’a vraiment bien représenté sur scène.
Pendant deux heures, Justin Timberlake, costard et lunettes de soleil en guise d’outfit, enchaîne les tubes sur scène. S’il fait la part belle à son dernier opus, il n’oublie pas non plus les hits de ses précédents albums, de Cry Me A River à Say Something, en passant par SexyBack, Mirror (qui clôt le concert en beauté) et My Love. Et je peux vous dire que lors de ces moments-là, le public était en feu. Parce que « malheureusement » pour Justin — sa tournée a fait carton plein malgré cet échec —, la plupart des spectateurs n’avaient sûrement pas écouté Everything I Thought I Was.
Si durant la première demi-heure, l’ennui ne se fait pas trop sentir (aussi, car il alterne bien entre ses anciennes et ses nouvelles chansons), le public s’est clairement fait chier pendant un bon moment. Au point d’être sur son portable à jouer à Candy Crush ou à envoyer des messages sur Messenger (non, ce n’est pas une blague). De mon côté, vu que tout le monde restait assis autour de moi, je n’osais pas me lever pour danser. Car comme je vous le disais plus haut, je suis allé applaudir le chanteur en grande partie pour son dernier album. Depuis le Rebel Heart Tour de Madonna à Anvers, je n’avais jamais vu une ambiance aussi pourrie à un concert.
Pour rebondir sur les points positifs, Justin Timberlake a une véritable présence scénique et prouve encore une fois que c’est un artiste accompli — en même temps, on s’en doutait un peu. La scénographie est impressionnante, une fois n’est pas coutume pour ce genre de spectacle (je me répète, mais le final sur Mirror est impressionnant). Et les quelques chansons interprétées sur la scène secondaire — juste en face de mon gradin, donc j’ai pu voir Justin de très près ! — sont appréciables également.
Bref, je suis content d’avoir vu Justin Timberlake en live, et en chair et en os !
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Mylène Farmer — Nevermore, le film

Mylène Farmer au cinéma est toujours un événement. Depuis 2013, ses tournées sont toujours diffusées sur grand écran avant de sortir en DVD et Blu-Ray. J’avais d’ailleurs déjà découvert 2019, le film par ce biais et j’avais beaucoup aimé mon expérience. Comme j’étais allé applaudir Mylène au Groupama Stadium en 2023 (juste avant les émeutes, j’ai eu du bol !), j’avais hâte de redécouvrir Nevermore différemment.
Résultat : mon ressenti n’a pas changé. Cependant, j’ai vraiment pu admirer la brillante scénographie conçue par Mylène Farmer dans son ensemble (à Lyon, j’étais en fosse derrière l’un des poteaux géants qui me gâchait un peu la vue de certains tableaux). S’il y a une chose de sûre, c’est que c’est la seule artiste francophone à proposer des concerts d’une telle ampleur, à l’image des tournées américaines. Et Nevermore ne déroge pas à la règle. Et si 2019 avait une ambiance plus futuriste, celui-ci renoue avec les thèmes chers à Mylène, notamment celui de la mort. La scène mélangeant cimetière et église est ainsi un beau clin d’œil à son univers si sombre et mystérieux.
Au niveau de la setlist, elle représente bien tout son répertoire (hormis certains albums comme Monkey Me — le mal aimé de sa discographie). Elle réinterprète ainsi ses plus grands standards (Sans contrefaçon, Oui… mais non, Rêver, Désenchantée…), quelques titres « oubliés » (C’est une belle journée et Du temps, notamment) et certaines chansons de son album L’emprise (À tout jamais, Que l’aube est belle, Rayon Vert en duo avec AaRON…). Une setlist plutôt bien équilibrée, en somme, même s’il y a des moments où je me suis ennuyé — pendant les chansons de son dernier opus, que j’ai peu écouté au final.
Enfin, et c’est un peu mon point noir de ce concert, les interludes ne m’ont fait ni chaud ni froid (hormis une ou deux). L’introduction est déjà trop longue et, excusez-moi du peu, vide. Pendant quatre minutes, on voit une nuée de corbeaux dans le ciel, et c’est tout. Je sais que le corbeau est l’animal totem de Mylène et qu’il est beaucoup mis en avant dans la scénographie de ce live, mais elle aurait pu rendre l’ouverture de Nevermore plus dynamique. A contrario, j’ai bien aimé le corbeau déguisé en ballerine. J’ai trouvé ça mignon et rigolo.
Dans l’ensemble, le film Nevermore retranscrit bien la tournée des stades de Mylène Farmer. Mais je ne pense pas le revoir, pour ma part.
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Candlelight – Hommage à Coldplay

On enchaîne avec un autre concert d’un tout autre style : la musique classique ! Alors non, je ne suis pas allé voir un spectacle en hommage à Vivaldi ou à Mozart, mais au célèbre groupe Coldplay. Car oui, Candlelight a un concept bien particulier et bien à lui : réinterpréter avec des instruments à cordes (ici, le violon) les plus grands succès du quatuor britannique. Et sans chanteur ou chanteuse au micro, s’il vous plaît ! Alors, convaincant ou pas ?
Franchement, oui. Ce concert d’une heure donné par l’ensemble Paname est une excellente surprise. Je ne l’aurais jamais pensé, mais Coldplay en version instrumentale au violon, ça passe vraiment bien. Les principaux succès du groupe y passent : Clocks (j’aime tellement ce titre !), Speed of Sound (pareil !), Trouble, The Scientist, Paradise, etc. Bon, il en manque pas mal, mais en une heure, difficile de revisiter tout le répertoire de Chris Martin et ses acolytes. On a même eu droit à un titre de Queen, The Show Must Go On, en guise de rappel et de bonus.
La scène était remplie de (fausses) chandelles et ça rendait vraiment bien. L’un des musiciens nous a beaucoup parlé, en nous expliquant notamment comment se déroulait un véritable concert de musique classique (il y a jusqu’à cinq rappels, si je ne trompe pas), tout en « brisant » un peu les traditions fortement liées à ce style musical. Il a aussi donné des anecdotes sur certains morceaux de Coldplay. Bref, il renvoyait l’image de quelqu’un de très accessible avec son public. Dommage qu’on n’ait pas entendu ses collègues, ça aurait été bien que chacun participe oralement au spectacle.
En tout cas, cette expérience musicale inédite m’a donné envie de voir d’autres concerts de musique classique.
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Clara Luciani — Tour 2025

Enfin, je vous parle de mon dernier concert en date, qui est celui de Clara Luciani. Je vous ai déjà parlé de cette chanteuse que j’aime beaucoup sur le blog, notamment de son premier album et de son deuxième. Pour ce qui est du troisième album, Mon sang, je ne l’écoute pas beaucoup. Pas parce que ça parle de maternité — la naissance de son enfant l’a beaucoup inspirée dans son écriture —, mais parce que son style musical est plus organique et moins « électro/disco » que les deux précédents. Maintenant, cet opus passe très bien sur scène et cette tournée m’a permis de l’apprécier à sa juste valeur.
L’une des forces de ce concert que la setlist est bien équilibrée. Certes, le dernier album est bien mis en avant – logique ! Mais Clara Luciani a eu l’intelligence de mélanger tout du long ses nouvelles compositions avec ses anciens succès. Il n’y a donc aucun temps mort. Et comme pour Justin Timberlake et Mylène Farmer, sa discographie est bien représentée. Après, elle n’a que trois albums, donc c’est plus facile pour elle de tous les inclure. Mais elle n’a pas fait comme Olivia Ruiz, qui a « boudé » son premier et son quatrième album lors de sa dernière tournée. Et j’espère qu’elle continuera dans cette lancée à l’avenir.
Clara Luciani nous offre également beaucoup de moments forts, mais aussi de moments drôles. Car oui, la chanteuse interagit beaucoup avec nous, en nous présentant les titres qu’elle va interpréter sur scène. Elle en profite pour faire beaucoup d’humour et ça fait du bien de voir une artiste de son rang aussi proche de son public. Elle a aussi une belle présence sur scène, et joue quelque peu de son côté « femme fatale » (notamment dans le tableau Mon ombre/La grenade, qui est pour moi le meilleur moment du concert). Tout en ayant un côté « femme enfant » qui la rend vraiment attachante et accessible.
Enfin, Clara ne fait pas un, mais deux rappels. Je crois d’ailleurs que c’est la première fois que je vois ça lors d’un concert. C’est très généreux de sa part et ça me fait encore plus l’apprécier qu’à l’accoutumée.
Pour conclure, je suis ravi d’avoir pu découvrir cette magnifique chanteuse sur scène.
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Et vous, quels sont vos derniers concerts ? N’hésitez pas à me raconter votre expérience dans les commentaires !