[CONCERT] Madonna – The Celebration Tour à Paris !

Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez bien et vous passez un bon mois de juin. Aujourd’hui, je vous donne mon avis sur la dernière tournée de Madonna, le Celebration Tour. En effet, j’ai eu la chance d’y avoir assisté le 13 novembre 2023 à l’Accor Arena, à Paris. J’ai également récemment regardé la captation de la tournée à Rio. Ça a été ainsi l’occasion pour moi de me rafraîchir la mémoire, tout en voyant d’un œil neuf ce concert qui — il faut le dire — retrace parfaitement (ou presque) la carrière d’une des plus grandes popstars de ces dernières décennies.

Note de l’auteur : si ça vous intéresse, vous pouvez lire mon dossier sur Madonna ici.

Une véritable tournée commémorative

Personnellement, j’ai préféré le Celebration Tour au Rebel Heart Tour (je n’ai pas assisté au Madame X Tour). En effet, je trouve la setlist plus hétérogène et la scénographie plus créative. Bon, dans le premier cas, on est sur une tournée best of, donc il est normal que Madonna pioche dans tout son répertoire pour rendre hommage à ses 40 ans de carrière. Au contraire, le Rebel Heart Tour était supposé promouvoir l’album du même nom (et la chanteuse avait rajouté beaucoup de titres de sa période 80s). Cela étant dit, parmi les titres interprétés au Celebration Tour, il y a belles surprises !

Une setlist qui fait plaisir !

À commencer par la chanson d’ouverture, Nothing Really Matters. C’est d’ailleurs la première fois, si je ne me trompe pas, que Madonna l’interprète lors d’un concert. Pour parler de son entrée sur scène, pour moi elle est aussi mémorable que celle du Confessions Tour sur Future Lovers. La tenue de prêtresse est d’ailleurs un beau clin d’œil à son titre de « Reine de la Pop ».

J’ai été également ravie de réentendre ces morceaux :

  • Die Another Day : ce titre est dans mon top 10 de sa discographie, alors vous pensez bien que j’étais plus qu’heureux de l’entendre en live ;
  • Mother and Father : dans mes souvenirs, elle l’a interprété sur scène aux côtés de son premier fils adoptif à la suite de la mort de la mère biologique de ce dernier. En tout cas, c’était un bel hommage ;
  • Bedtime Story : c’est une chanson souvent oubliée de sa discographie, alors je suis content qu’elle l’ait remise en lumière.

Et si la setlist m’a satisfait dans l’ensemble, j’émets tout de même quelques bémols :

  • Certaines chansons tombent « comme un cheveu dans la soupe », comme Crazy For You (précédé d’une courte version de Human Nature — tant mieux, car j’en ai marre qu’elle nous ressorte ce titre à chaque tournée) ;
  • D’autres manquent malheureusement à l’appel, comme Material Girl, Music — malgré sa « présence » dans Celebration — et, surtout, Frozen (alors que le clip est utilisé en guise de backdrop pour le tableau Rain).

Cependant, lors du concert à Rio, la Madone a offert à ses fans brésiliens une réinterprétation inédite de Music (les chanceux !). De plus, elle a chanté en version acoustique Express Yourself (que j’avoue avoir eu du mal à reconnaître, au début). Cependant, à Paris, on a eu droit à une belle reprise de I Will Survive (en référence à son combat contre la mort durant l’été dernier) et à Don’t Cry For Me Argentina (qui est, à mes yeux, l’une de ses plus belles ballades). On n’a donc eu pas trop à sa plaindre.

Madonna + LGBTQ+ = 1

Mais le plus beau moment du concert est, pour moi, le tableau Live To Tell. Madonna survole ainsi le public à bord de sa nacelle, en chantant son amour pour la communauté LGBTQ+, à travers toutes les grandes icônes du siècle dernier (dont Freddie Mercury) affichées sur différents écrans amovibles. Ce titre est d’ailleurs précédé du très festif Holiday et sa fin mélancolique abrupte, qui rappelle l’apparition du sida et la stigmatisation de la communauté LGBTQ+ qui en découle (avec un extrait du magnifique In This Life, par ailleurs).

J’en profite ainsi pour parler du casting dont Madonna s’est entourée sur scène. En effet, la Madone a notamment choisi des drag-queens pour l’accompagner tout au long de ce concert. Cela témoigne ainsi de son engagement et son amour constants pour la communauté LGBTQ+. Les drag-queens sont d’ailleurs bien intégrées au spectacle, Madonna ayant même choisi l’une d’entre elles pour l’incarner quand elle était jeune. Et puis, comment ne pas mentionner Bob the Drag Queen, qui fait carrément l’ouverture du concert ? De tous les spectacles musicaux auxquels j’ai assisté, c’est la première fois que je vois ça et franchement, je trouve ça très original ! Encore une fois, Madonna ne fait pas comme toutes les autres popstars et tant mieux !

Une bonne scénographie, mais…

Au niveau de la scénographie, je l’ai également trouvée convaincante (hormis un détail, mais j’y reviens plus tard). La scène est vraiment grande et permet plein de possibilités au niveau de la mise en scène. Madonna et ses danseurs se l’approprient d’ailleurs vraiment bien. La nacelle est également une bonne idée et permet à la chanteuse d’assouvir sa folie des grandeurs — c’est la Madone, après tout !

Par contre, je ne suis pas du tout fan des écrans latéraux amovibles. En effet, selon où on est placés dans la salle, ça occulte totalement la vue sur certains tableaux (je pense notamment à l’acte Erotica). Me concernant, j’étais sur le côté gauche latéral de l’Accor Arena, tout en haut. En soi, j’avais une bonne vue, puisque je voyais toute la scène. Mais arrivés les écrans latéraux, je ne voyais plus rien. C’est donc dommage qu’à ce niveau-là, la chanteuse n’ait pas pensé à l’ensemble du public.

Madonna, la seule et l’unique

Enfin, que dire de Madonna elle-même ? Eh bien, qu’à 65 ans, elle domine toujours le game. Pourtant, entre la fin du Madame X Tour (qu’elle avait vraiment eu du mal à terminer, à cause de son genou), son image désastreuse due à Instagram et son hospitalisation l’an dernier, je pensais qu’elle n’arriverait pas au bout des 84 dates prévues. Pourtant, elle l’a fait, et c’est d’autant plus impressionnant et admirable de sa part. Et même si elle ne danse plus beaucoup (voire plus du tout), elle met clairement toutes ses jeunes concurrentes au tapis.

Conclusion : c’est toujours la Reine

Pour conclure, Madonna prouve encore une fois qu’il n’y a qu’une seule Reine de la Pop et que c’est bel et bien elle. J’ignore si c’est sa dernière tournée — ça m’étonnerait —, mais si la dernière date à Rio annonçait la fin de sa carrière, ce serait une belle manière de boucler la boucle entamée en 1983. Néanmoins, je pense que la Madone n’a pas dit son dernier mot !

***

Et vous, avez-vous eu la chance d’assister au Celebration Tour de Madonna ? Si oui, qu’avez-vous pensé de cette tournée ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !

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