[CONCERT] Céline Dion à l’AccorHotels Arena (2 juillet 2016)

Céline Dion - AccorHotels Arena (2 juillet 2016)

Après Louane et avant Rihanna, laissez-moi vous parler du concert de Céline Dion, qui a eu lieu le 2 juillet et auquel j’ai assisté ! Un concert qui marque un nouveau tournant dans la carrière de la diva, puisqu’il est parmi ses premiers en France depuis la mort de René Angélil. Et malgré le prix vertigineux des places, le déplacement dans la capitale pour la voir valait vraiment le coup d’œil.

Avant parler du spectacle en lui-même, je tiens à souligner le professionnalisme du personnel de l’AccorHotels Arena et de l’équipe de Céline. Là où, pour le Sweet Sweet Fantasy Tour, les gens attendaient encore dehors, je suis rentré dans la salle aussi vite que je suis arrivé sur place. Un grand bravo à eux.

Pour en revenir au concert, je le qualifierais ainsi : grandiose et intimiste à la fois. Grandiose pour la scène, l’orchestre et les lumières dans cette si grande salle qu’est l’ex-Bercy. Intimiste, car Céline Dion nous prévient dès le début qu’elle ne compte pas changer de tenue et que, donc, elle restera avec nous jusqu’à la fin. Et aussi, parce qu’elle nous a expliqué, au court de son show, qu’elle avait voulu se faire plaisir dans la setlist, en interprétant des chansons qu’on n’entendait pas souvent de sa part. Pour toutes ces raisons, j’ai apprécié ces deux heures passées en sa compagnie.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé qu’il y avait un bon dosage entre les titres populaires et les titres plus discrets de son répertoire. J’ai senti également que chacun des titres faisait écho, de près ou de loin, à sa relation avec René. Ce qui fait que j’écoute les paroles différemment, maintenant. De plus, l’arrangement musical de ces derniers est à la fois intemporel et moderne.

Voici donc mes impressions par titre :

  • Trois heures vingt: une intro qui me donne des frissons, puisque Céline chante a cappella derrière un écran, sur lequel s’affiche les paroles de la chanson ;
  • Encore un soir: le nouveau single, que je ne connais pas encore très bien, mais qui a la puissance d’un titre écrit et composé par Jean-Jacques Goldman ;
  • Je crois toi: l’une de mes chansons préférées de sa discographie Francophone, tout simplement ;
  • Qui peut vivre sans amour ?: c’est un morceau qui rend très bien en live, je trouve ;
  • Immensité: c’est l’une des chansons de l’album D’Elles dont je me souviens le plus et, malgré son succès en demi-teinte, elle semble beaucoup lui tenir à cœur ;
  • Et je t’aime encore: sa particularité fait que, avant d’entamer le premier refrain, Céline s’arrête de chanter, émue par les paroles ;
  • Pour que tu m’aimes encore: nous nous sommes tous levés en même temps, pour chanter les paroles de ce classique incontournable ;
  • Terre : première chanson du concert où je danse sur mon fauteuil, timidement mais sûrement ;
  • Ordinaire (reprise de Robert Charlebois): je n’ai pas été vraiment convaincu par ce morceau inédit, à première vue, mais il faut voir la version album ;
  • Un garçon pas comme les autres (Ziggy): j’étais vraiment heureux qu’elle l’interprète, car c’est pour moi LA chanson de sa carrière Francophone ;
  • Because You Loved Me : moi qui n’aime pas la version studio, la version live m’a, en revanche, comblé ;
  • It’s All Coming Back to Me Now / The Power of Love : elle a bien su mettre l’ambiance avec ce medley, et ce, à la moitié du concert ;
  • Le vol d’un ange: c’est un joli morceau extrait de l’album 1 Fille & 4 Types, que j’ai pu redécouvrir en live ;
  • L’amour existe encore: c’est un titre que je n’ai apprécié que récemment, d’où le sentiment fort qu’il m’a procuré sur scène ;
  • Apprends-moi / Tous les secrets / Ne bouge pas / Valse adieu (session acoustique): un moment très sympathique, puisque j’y ai retrouvé l’ambiance « country » de l’album 1 Fille & 4 Types et redécouvert le sous-estimé Tous les secrets, le tout dans une mise en scène très « on s’assoie autour d’un feu de camp et on chante » ;
  • Tous les blues sont écrits pour toi: j’étais aux anges lorsque j’ai entendu cette chanson, tirée de mon album Francophone favori (S’il Suffisait D’Aimer) ;
  • Dans un autre monde: là aussi, nous nous sommes tous levés pour danser et, cette fois, je me suis lâché ;
  • Naziland, ce soir on danse (reprise de Michel Berger et France Gall): rien à dire dessus, à vrai dire ;
  • Purple Rain (reprise de Prince): l’idée d’éclairer la salle de l’AccorHotels Arena avec nos portables était belle à voir ;
  • Love Can Move Mountains / River Deep, Mountain High : dernier medley de la soirée ; on voit alors que Céline sait choisir les titres qui feront bouger son public ;
  • The Show Must Go On (reprise de Queen) : j’adore le live à Paris, comme j’ai aimé celui aux Billboard Music Awards;
  • My Heart Will Go On : les premières notes de cette chanson nous a fait lever une dernière fois de nos sièges, pour qu’on chante tous ensemble ;
  • S’il suffisait d’aimer : après avoir évoqué brièvement ce qui se passait dernièrement, elle entame cet hymne à l’amour intemporel ; une chanson qui prend alors tout son sens dans le contexte actuel ;
  • Vole : le concert se finit en apothéose avec la version a cappella de ce titre si cher à Céline, puisque très personnel pour elle.

Pour conclure, c’était un concert exceptionnel. En effet, Céline Dion était plus proche de son public que jamais, puisqu’elle prenait le temps de se poser entre chaque titre pour parler un peu et le remercier de sa présence. Elle a également été ovationnée à son arrivée sur scène, applaudie à chaque fin de chanson et nombreux étaient celles et ceux qui scandaient son nom.
En bref, un moment rempli d’émotions !

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