Encore un film que je voulais absolument voir depuis sa sortie, pour voir si Kathryn Bigelow pouvait faire mieux que Démineurs. Au final, Zero Dark Thirty est un cran en-dessous de ce dernier, mais n’est pas mauvais pour autant.
Déjà, je trouve que, contrairement à The Hurt Locker, Zero Dark Thirty est loin du genre du docu-fiction. En effet, même si l’histoire est inspirée de faits réels (et encore, j’ai lu que le film ne rétablissait pas toujours la vérité), on sent que la mise en scène est fictive. De plus, film américain oblige, on sent le happy-end arriver gros comme une maison (même si, au final, la réalisatrice n’a pas voulu trop en faire, de ce côté-là).
Ensuite, si la très longue durée du film me faisait un peu peur, les deux heures quarante passent vite finalement. Le casting est bon, mais le problème est que les différents personnages n’ont pas vraiment de charisme, y compris l’héroïne, incarnée par Jessica Chastain. Cette dernière était d’ailleurs nommée pour son rôle aux Oscars et je pense que la nomination n’était pas vraiment méritée (on veut nous montrer que son personnage s’est battue jusqu’au bout pour donner le fin mot à cette histoire, sauf qu’on n’arrive jamais vraiment à le ressentir).
Tout ça pour dire que Zero Dark Thirty est un bon film, mais pas inoubliable pour autant.