[CINÉMA] X-Men – Apocalypse

X-Men - Apocalypse (1)

Jeudi soir, je me suis précipité dans mon cinéma le plus proche pour aller voir Apocalypse, le dernier volet en date de la saga X-Men, en VOST. L’occasion de retrouver l’équipe de Charles-Xavier version jeune, après le super cross-over entre le casting originel et les nouveaux acteurs qu’était Days of Future Past. Un volet pourtant réalisé par Bryan Singer, un réalisateur par lequel je ne suis pas vraiment séduit. Même si mon attente s’est estompée au fil du temps, j’étais impatient de découvrir ce nouveau film Marvel.

Qu’en retenir, justement ? Eh bien, du bon et du mauvais. Le film n’est pas parfait, loin de là, mais tout n’est pas jeté à non plus. En tant que divertissement/blockbuster hollywoodien, il fait parfaitement son job et je pense qu’il devrait plaire au plus grand nombre, puisqu’il réunit les ingrédients essentiels pour passer un bon moment sur son siège : des scènes d’action bien musclées, quelques moments d’émotion dispersés par-ci par-là et de l’humour bien dosé (notamment de la part de QuickSilver et de Diablo). Honnêtement, je n’ai pas vu le temps passer, le film durant pourtant presque deux heures et demie. Donc ça reste un bon point pour moi, en dépit des points négatifs que je m’apprête à vous lister.

X-Men - Apocalypse (2)

En fait, j’ai l’impression que la saga X-Men en général commence à tourner en rond. Depuis le premier film sorti en 2000, c’est souvent le même postulat : les humains vs. les gentils mutants vs. les méchants mutants. Ici, c’est Apocalypse (aka le tout premier mutant apparu sur Terre, ou bien un méchant sans véritable saveur) qui veut débarrasser le monde des plus faibles (les humains), pour laisser les plus forts (les mutants) régner. Et il s’adjoint les services de trois nouveaux venus (Psylocke, Tornade et Angel) et de Magneto, le seul et l’unique.
On en parle d’ailleurs, de Magneto ? Autant je peux comprendre qu’il a vraiment une vie de m*rde, autant c’est devenu lassant de le voir faire sa crise identitaire à chaque nouvelle aventure des X-Men. Ainsi, les passages le concernant qui sont censés être émouvants ne m’ont justement pas ému une seule seconde. Car voilà, c’est du déjà-vu et j’espère sincèrement qu’il finira par choisir son camp dans les prochains volets à venir. Là où je n’ai rien à redire, c’est sur le jeu de Michael Fassbender, qui est toujours impeccable dans son rôle.

En outre, là où Singer avait réussi, dans DOFT, à donner à ses personnages – les principaux, du moins – une véritable personnalité, il reste en surface dans Apocalypse. Un peu comme dans X-Men premier du nom (soit le volet que j’aime le moins de la saga). Après, autant ça peut déranger dans le cas de Magneto, autant ça dérange moins dans le cas d’autres personnages, comme Mystique et le Professeur X. Pour la première, on a un peu l’impression de regarder un nouveau volet de Hunger Games, mais je passerai l’éponge, ayant toujours de l’affection pour la talentueuse Jennifer Lawrence. Pour le second, ça fait du bien de le voir aborder la facette du « père bienveillant », après celles du jeune étudiant « castrateur » et de l’homme dépressif aux blessures intérieures.
On a également le plaisir de faire connaissance avec les nouveaux mutants, qui sont Jean Grey, Scott Summers et Diablo. C’est surtout la première qui se fait remarquer, et on comprend pourquoi ! L’actrice Sophie Turner est tout simplement bluffante dans le rôle, en plus d’avoir un très joli minois. Elle parvient même à éclipser les anciens du casting, c’est dire. Je pense qu’il y a donc de quoi faire avec cette nouvelle héroïne.

X-Men - Apocalypse (3)

Pour terminer ma critique, j’aimerais dire que les effets spéciaux sont en deçà de ce que la saga a pu nous offrir jusque-là. Du moins, je parle des effets spéciaux pour les derniers films en date. Autant j’ai adoré les scènes de la bataille finale et tout ce qu’il y a autour, autant j’ai trouvé le reste bien kitch. Vive le fond vert pour les scènes au Caire, en passant. En parallèle, j’ai adoré le passage avec QuickSilver, qui est tout aussi fun que dans Days of Future Past.

En conclusion, on a affaire à un blockbuster sympathique, qui joue beaucoup avec l’univers de la saga, tout en faisant beaucoup de références à cette dernière. On ne s’ennuie pas, c’est certain, mais on reste tout de même sur notre faim.

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