Wonka de Paul King n’était pas forcément le film que j’attendais le plus, fin 2023. J’avais pourtant beaucoup aimé le roman Charlie et la Chocolaterie et ses adaptations cinématographiques (notamment celle de Tim Burton). Cependant, je ne savais pas trop comment ce nouveau film allait aborder la jeunesse de Willy Wonka. Et même si Timothée Chalamet a du talent, je le trouve surcoté. Alors, un long-métrage avec lui dans le rôle-titre ne m’emballait guère. Et pourtant…
J’ai apprécié mon visionnage de Wonka dans l’ensemble. Certes, au début, il a fallu que je m’habitue aussi bien à l’aspect « comédie musicale » qu’à l’aspect manichéen du film de Paul King. Finalement, j’ai pris ce long-métrage comme il est : un conte de fées qui parle à notre âme d’enfant, avant tout. Et vu que Charlie et la Chocolaterie est déjà une œuvre très enfantine, il ne pouvait qu’en être de même pour Wonka. C’est innocent, magique et coloré du début à la fin, avec beaucoup de bienveillance (et de beauté visuelle à couper le souffle).
Le personnage de Willy Wonka jeune est tout aussi déluré et optimiste que celui qu’on connaît. Si ce côté familier est rassurant pour le public, il est néanmoins agréable de le découvrir à ses débuts, avant qu’il fasse fortune. On le voit ainsi galérer, non pas à se faire un nom, mais à s’imposer auprès de ses rivaux chocolatiers. Le scénario a quand même beau être prévisible, c’est appréciable de voir le héros devoir se démener pour atteindre son objectif. Ça nous permet d’ailleurs de mieux nous identifier à lui. De plus, on s’attache à lui, car il a vraiment bon cœur et veut rendre la pareille à ceux qui l’aident.
Pour ce qui est de Timothée Chalamet, il incarne à merveille Willy Wonka. Il m’a même rappelé Johnny Depp dans son interprétation, par moments. Il chante également très bien (encore heureux !). Après, je le redis et me répète, mais je continue de penser qu’on en fait trop à son sujet. Il est talentueux, mais des acteurs prometteurs comme lui, il y en a beaucoup. Cependant, ici, il parvient vraiment à s’effacer derrière son rôle pour qu’on se souvienne du personnage (et non de l’acteur).
Et le reste du casting, alors ? Je les ai tous trouvés très bien. Calah Lane (Noodle) s’en sort avec les honneurs dans le rôle principal féminin, tandis que Paterson Joseph incarne à merveille l’antagoniste de cette histoire. Dans les rôles secondaires, je retiens surtout Olivia Colman, dont le personnage lui sied comme un gant, Sally Hawkins, Rowan Atkinson (quel plaisir de le revoir sur grand écran !) et Hugh Grant (qui n’a pas perdu de sa classe et de son charme anglais, en dépit de son apparence ici).
Enfin, concernant la bande originale, elle s’écoute bien de manière générale. Il y a des chansons que j’ai plus appréciées que d’autres (par moments, on sent trop le côté américain dans la mélodie, et en tant que spectateur européen, je ne suis pas forcément touché). Cela étant dit, on est bien loin de The Greatest Showman qui, dans le genre « comédie musicale », était clairement américain de A à Z.
En conclusion, Wonka est un film chaleureux et cocooning, parfait pour l’hiver. Il plaira beaucoup aux fans de comédies musicales et/ou à ceux de Charlie et la Chocolaterie. Me concernant, c’est une très bonne surprise.
Et vous, avez-vous vu le dernier long-métrage signé Paul King ? Si oui, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !
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