Wonder Woman 1984 fait partie des films victimes de la Covid-19, puisque sa sortie a été sans arrêt repoussée depuis le mois de juin 2020. Il est finalement sorti sur la plateforme américaine HBO Max et dans les salles américaines (une première pour un blockbuster, par ailleurs). J’en ai donc profité pour le regarder le 31 décembre dernier, vu que je voulais absolument le voir. Mon impression globale : c’est une suite en deçà de son prédécesseur qui n’a pas à rougir au niveau de sa mise en scène, mais qui pêche dans son scénario.
Je vais vous dire d’emblée ce qui m’a agacé dans le long-métrage de Patty Jenkins : la présence de Steve (l’amant de Diana). Autant il ne m’avait pas trop dérangé pas dans le premier volet, autant j’ai trouvé que l’intrigue s’alourdissait inutilement avec lui. OK, il permet à l’héroïne d’avoir une prise de conscience importante à un moment clé du film. Mais à part ça, je trouve que c’est un personnage inutile et je prie fortement pour qu’il ne revienne pas dans le troisième volet de Wonder Woman. À cause de lui, le deuxième acte du film est vraiment mou, malgré la scène d’ouverture, le premier acte et le dernier acte qui sont à la hauteur du blockbuster qu’est Wonder Woman 1984.
L’autre point négatif est le personnage de Maxwell Lord (campé par Pedro Pascal). Ce n’est pas ce que j’appellerais un méchant charismatique et impressionnant, même si son background est intéressant. Il est juste dommage d’attendre la fin pour comprendre pourquoi il est comme ça, mais soit. De plus, je n’ai pas été convaincu par la performance d’acteur de Pedro Pascal, contrairement à celles de Gal Gadot et de Kristen Wiig.
Concernant Gal Gadot, je trouve qu’elle s’approprie de mieux en mieux son rôle. Dans ce deuxième volet, elle explose littéralement l’écran et sa présence a beaucoup contribué à mon appréciation globale du film. Je trouve également bien qu’on découvre une Diana plus fragile que dans le premier volet, bien que, encore une fois, il aurait fallu la mettre en exergue autrement. Quant à Kristen Wigg, j’ai beaucoup apprécié son personnage et comment ce dernier évolue. Pour le coup, son évolution est compréhensible et logique. Le design de Cheetah est dégueulasse cependant, comme les effets spéciaux de manière générale.
En effet, les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur d’une production de cette ampleur, selon moi. Certaines critiques ont mis en avant le fait que c’était pour bien s’ancrer dans les années 80 (époque durant laquelle se déroule l’intrigue du film) et c’est un argument qui se défend. Mais personnellement, j’ai trouvé que cet hommage aux 80s n’était pas assez poussé et que si le film ne s’appelait pas Wonder Woman 1984, on aurait du mal à deviner son contexte temporel. En outre, il lui manque une véritable empreinte visuelle, preuve que Patty Jenkins est une yes woman sans Zack Snyder (qui, lui, a une vraie identité en tant que réalisateur, qu’on l’aime ou pas).
Enfin, pour en revenir au scénario, le début du film nous met directement dans l’ambiance, avec cette scène d’ouverture impressionnante. Le troisième acte m’a également foutu des frissons, en plus de me faire pleurer. La situation actuelle a dû certainement jouer sur ça, mais le message final délivré est tellement beau et plus que jamais, il nous faut être solidaires en ces temps difficiles. Rien que pour ça, j’aurais aimé pouvoir voir ce film sur grand écran.
En résumé, Wonder Woman 1984 est un bon blockbuster dans son genre, sans être dépourvu de défauts pour autant. J’espère donc que les erreurs commises dans ce deuxième volet seront réparées dans sa suite. En tout cas, ce film prouve que le DCU a encore un bel avenir sur grand écran.
Et vous, qu’avez-vous pensé de Wonder Woman 1984 de Patty Jenkins ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !