Max a sept ans et se sent seul au monde : sa sœur l’ignore, préférant faire une virée avec ses potes ; sa mère n’a la tête que dans le travail ; son père, lui, est à l’autre bout du monde. Et Max a beau essayer d’attirer l’attention sur lui, l’ignorance est la seule réponse que peut lui donner son entourage. Pire : tout le monde le dispute. Un soir, Max décide de s’enfuir loin, très loin, là où il trouvera des gens capables de le comprendre. Au détour d’un bois, il aperçoit une barque. C’est alors qu’il prend le large…
Le début est impeccable : présentation du personnage principal, celle de son entourage, ses tourments, son univers. Et puis quand il arrive chez les maximonstres, nos espoirs s’effondrent, et l’ennui arrive. Un ennuie que ne s’achèvera qu’au moment du générique, moment où on s’en sent alors libérés. Car Where the Wild Things are semble inachevé. Spike Jonze avait des choses à nous dire, mais il ne les dit pas vraiment. On essaie de se laisser transporter par tout ça, mais on n’y parvient pas, tant tout ce qu’on nous montre est dénué de sens. Certes, il y a quelques séquences attendrissantes et la performance de Max Records est à couper le souffle, mais le film en lui-même reste toujours aussi fade. Le seul véritable point positif est la bande originale, vraiment prenante du début à la fin. Le reste est chiant, sans intérêt et soporifique à souhait. Un film qu’on aurait, pourtant, tellement voulu aimer…