Beth est une jeune femme passionnée par son travail, qui n’a pas de temps à consacrer aux hommes. À moins qu’elle ne trouve un qu’elle aime autant que son poste de conservatrice de musée. Lorsqu’elle s’envole à Rome, à l’occasion du mariage de sa sœur cadette, elle pense avoir trouvé son prince charmant en la personne de Nick. Mais quand elle le surprend en train d’embrasser une autre femme, tous ses espoirs s’effondrent. Complètement saoule, elle récupère au hasard des pièces dans la fameuse fontaine de l’amour…
Si on prend ce film au second degré et qu’on n’attend pas forcément des acteurs qu’ils soient tous excellents, When in Rome plaira sûrement. Au contraire, soit on sera irrité par tant d’« amateurisme » (réalisation et gags très kitchs), soit on se contentera de le regarder un samedi soir sur son canapé, seul ou à deux. Tout ça pour dire que When in Rome, c’est uniquement divertissant.
Le seul truc à sauver, mis à part quelques situations comiques plutôt drôles malgré elles, c’est Kristen Bell. Je sais que je disais il n’y a pas si longtemps que ça qu’elle ne ferait pas long feu dans le septième art (et ce sera sûrement le cas, à mon avis), mais elle s’avère être plutôt convaincante ici. Je dirais même qu’elle a (presque) retrouvé la fraicheur de ses rôles de Veronica Mars et d’Elle Bishop (de la série « Heroes »). Elle fait juste ce qu’on lui demande, et c’est très bien comme ça.
Pour le reste du casting, on repassera, les acteurs ayant tendance à en faire trop pour la plupart, en particulier Josh Duhamel. Il a une belle gueule, certes, mais pour ce qui est de faire le pitre, il s’avère être plus ridicule qu’autre chose. Mais bon, on ne va pas trop lui en demander non plus ! Restent Alexis Dziena, toujours aussi fraiche et pétillante, Danny DeVito, qui ne s’en sort pas trop mal (ça fait d’ailleurs plaisir de le revoir sur grand écran), et Angelica Huston, dans un rôle fait sur mesure.
Le film en lui-même est vraiment cheap. Dans le sens où la plupart des gags sont téléphonés (et en plus, on sent bien qu’il n’y avait pas beaucoup de moyens), et où la réalisation est digne d’un débutant qui ne sait pas vraiment magner la caméra. Il y a juste la séquence filmée à la caméra infrarouge qui est assez originale (et ça rappelle indirectement les films d’horreur du genre de « [REC] »).
Bref, When in Rome se regarde surtout lorsqu’on est déprimé, ou bien qu’on a tout simplement du temps à tuer devant soi. Sinon, passez votre chemin.