Ce film m’intriguait, avant de le voir, et continue de m’intriguer, après la séance. En effet, Valley of Love ne m’a pas laissé indifférent, même s’il m’a laissé sur ma faim.
D’une part, il s’agit d’un drame intéressant sur les questions des croyances, de la superstition et du deuil. On tente ainsi de répondre aux interrogations que se posent les personnages respectifs d’Isabelle Huppert et de Gérard Depardieu. La fin ouverte laisse, d’ailleurs, entrevoir un tas d’autres questions possibles : leur fils est-il toujours vivant ? Est-il présent en tant qu’esprit (et/ou dans le leur) ? Les signes qu’ils croisent sur leur chemins sont-ils juste des coïncidences ? On ne saura jamais vraiment le fin mot de l’histoire, de ce côté-là.
D’autre part, j’ai fini par perdre progressivement le fil de l’intrigue. Pour vous l’avouer, je ne savais plus trop où le réalisateur voulait en venir. Même si j’ai trouvé intéressant de faire connaissance avec les deux personnages via des moments de vie quelconques, on finit par s’ennuyer. Pourtant, la mise en avant des paysages et le retrait des dialogues sont plaisants, mais il me manquait quelque chose pour que je sois complètement envoûté par cette « Vallée de la Mort ».
Je finirai cette critique sur une note positive : Huppert et Depardieu (qui jouent, d’ailleurs, leurs propres rôles) sont transcendants et démontrent une nouvelle fois qu’ils sont des Grands dans leur domaine.
Bref, Valley of Love promettait monts et merveilles, mais finit sur une note bien tiède.