Un film que j’avais hâte de voir, puisqu’il met en scène deux acteurs que j’aime beaucoup et qui sont, selon moi, trop rares sur grand écran : Jim Sturgess et Kirsten Dunst. De plus, comme vous le savez déjà sans doute, j’aime beaucoup les histoires d’amour impossibles, donc Upside Down était parfait pour moi.
Au final, je suis un peu resté sur ma faim. Je pense que le film aurait vraiment gagné à durer plus longtemps, car une heure quarante, ça fait court. Surtout que, d’une part, l’action n’est pas vraiment présente et que, d’autre part, ça finit de manière « inachevée ». Je suis donc parti sur la théorie du premier volet d’une trilogie (si succès il y a, évidemment), vu la manière dont les choses sont présentées.
Concernant les deux acteurs, ils sont, comme à leur habitude, très bons : Kirsten Dunst interprète un rôle qui lui colle bien à la peau, tandis que Jim Sturgess prouve que son talent est sans limite et qu’il peut aussi bien jouer à l’enfant innocent qu’au jeune homme fou amoureux. On a également la surprise de retrouver Timothy Spall (alias Peter Petigrew de la saga Harry Potter) dans le casting !
Côté technique, la photographie vaut presque le tout à elle seule et la bande originale donne à l’ensemble des airs agréables de film d’auteur.
Enfin, le concept des deux mondes parallèles est intéressant et très bien exploité.
En conclusion, en tant que premier volet d’une trilogie, le film joue bien son rôle d’introducteur. Si on le place « à part », il s’avère être sympathique, mais se doit de gagner en profondeur.