[CINÉMA] Twisters

Twisters de Lee Isaac Chung faisait partie de ma watch list sur grand écran du mois de juillet. Les teasers et la bande-annonce laissaient d’ailleurs présager des effets spéciaux spectaculaires. Sur ce point, ce film tient ses promesses, notamment avec un acte final à couper le souffle (j’y reviens plus bas). En revanche, le scénario est très simpliste.

À cause de ça, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. La séquence d’ouverture est effectivement hyper clichée : on sait qu’une partie des personnages va mourir. Eux-mêmes savent d’ailleurs que c’est super dangereux, mais ils y vont quand même. Et honnêtement, le fait que la plupart d’entre eux meurent ne m’a fait ni chaud ni froid. En fait, j’avais déjà envie que le film se termine. Puis, quand on fait un bond dans le temps, ça ne s’arrange pas : on veut bien nous faire comprendre que l’héroïne (Daisy Edgar-Jones) est déprimée et traumatisée à jamais par cet événement. La faute notamment à une bande originale trop présente.

Je ne sais pas qui, dans l’équipe du film, a eu l’idée suivante : « Et si on mettait des chansons partout ? Vu que le public est trop con pour saisir la psychologie des personnages, on va la leur expliquer en musique ! » Et des clips shows, en veux-tu, en voilà ! Moi qui suis tolérant de ce côté-là — j’aime bien découvrir de nouveaux titres en regardant des films —, là je n’en pouvais plus ! Je crois que le pire, c’est quand le personnage de Daisy Edgar-Jones roule en voiture pour retourner chez sa mère après s’être engueulé avec son ami de la fac, avec une ballade larmoyante en fond sonore. Niveau subtilité, le long-métrage de Lee Isaac Chung est donc une grosse tornade qui balaye tout sur son passage (haha !).

Pourtant, malgré ce que j’ai écrit ci-dessus, j’ai apprécié Twisters dans l’ensemble. Surtout pour la mise en scène et les effets spéciaux, qui sont bien faits dans l’ensemble. Et puis, si les personnages sont stéréotypés au possible, je les ai trouvés attachants. Ils ont tous une bonne dynamique de groupe et j’avais d’ailleurs envie qu’ils survivent tous (spoiler : c’est le cas). J’ai également aimé l’évolution de l’héroïne, qui parvient petit à petit à dépasser ses peurs et traumatismes pour sauver tout le monde à la fin du film. En passant, j’ai trouvé bien que l’histoire soit féministe dans le fond, sans pour autant nous faire croire que l’héroïne n’a besoin de personne pour réussir. Là, tout le monde va l’aider à sa manière et personnellement, j’aime beaucoup le message véhiculé.

Enfin, le casting est convaincant, même si on sent que les acteurs font avec ce qu’ils ont. Daisy Egdar-Jones est, une fois de plus, crédible en incarnant un personnage féminin avec ses forces et ses fragilités. Glen Powell, lui, joue un héros en mode « m’as-tu vu » qui lui va vraiment bien. À eux deux, ils forment un bon duo qui se complète à merveille. Quant à Anthony Ramos, il joue encore une fois un personnage aux valeurs un peu douteuses (cf. son rôle dans A Star Is Born), mais qui va finir par se repentir et agir en étant du bon côté. À noter la présence de Katy O’Brian (Love Lies Bleeding), que je n’avais pas du tout reconnu !

Pour conclure, Twisters est un bon divertissement hollywoodien pur et dur. Il ne faut clairement pas en attendre de la profondeur au risque d’être déçu. Cependant, un peu de subtilité, ça ne ferait pas de mal.

Et vous, avez-vous vu Twisters? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

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