Un soir, en 1989, Kevin Flynn disparaissait, laissant derrière lui ses parents ainsi que son jeune fils, Sam. Vingt ans plus tard, ce dernier a abandonné tout espoir de revoir un jour son paternel. Jusqu’au moment où Alan Bradley, ancien associé et fidèle ami de Kevin, lui annonce avoir reçu un appel provenant du bureau de Kevin. Ne voulant pas y croire, Sam décide cependant de se rendre dans les anciens locaux de l’entreprise de son père…
Pour ceux qui ne le savent pas, TRON: Legacy est la suite de Tron, sorti en 1982. Le film en question se vantait à l’époque d’avoir fait avancer la science-fiction sur grand écran, même s’il a été un véritable flop au Box-office. Et sans qu’on ne sache trop pourquoi, le premier volet de Tron a fini par devenir culte, surtout auprès de la communauté geek. C’est donc forcément à eux que s’adresse Tron l’Héritage… et c’est bien le souci !
Car si on n’est pas un adepte des sciences (nombreux sont les termes scientifiques qui constituent une bonne partie des dialogues), ou tout simplement de l’univers geek en général (Star Wars et les jeux-vidéos en tête), difficile de succomber au charme de ce Tron 2.0. Pour ma part, j’ai trouvé les deux heures bien longues, surtout que le scénario nécessitait beaucoup moins que ça !
En 2010, Disney nous a offert le pire du pire concernant les films « live » : Alice in Wonderland, Prince of Persia et maintenant, TRON: Legacy. Si les trois ont surtout en commun un scénario tenant sur un post-it, Tron et Alice se ressemblent également beaucoup sur le manque de profondeur des personnages. Comment s’attacher ainsi à Sam et à Kevin Flynn ou à Quorra, si ces derniers ne bénéficient même pas d’une personnalité leur étant propre ? Tout dans Tron 2.0 est donc surfait et survolé.
Parlons aussi des Daft Punk. Honnêtement, j’étais le premier à penser qu’eux seuls pouvaient s’adapter à cet univers. Mais l’idée de voir des mini clips décrédibilise l’ensemble, selon moi. Certes, les graphismes sont très beaux et également très soignés, et même le premier des détracteurs ne pourra pas dire le contraire. Mais personnellement, j’ai détesté cette omniprésence de bleu fluo dans chaque plan de caméra (ça fait même d’ailleurs trop « années 80 »). Et que dire de Jeff Bridges version jeune ? C’est tellement crédible qu’on voit bien que c’est fait en images de synthèse…
Voilà. Je n’ai pas aimé TRON: Legacy. Après, j’ai bien aimé le passage des motos, parce que c’était joli et bourré d’action. On sent également que le film était vraiment fait pour la 3D (je l’ai vu en 2D), ce qui est un autre bon point. Mais pour le reste, ce n’est pas que je trouve ça nul, mais c’est juste que je n’arrive pas du tout à adhérer à cet univers.