Sam, Clover et Alex sont trois adolescentes fraichement débarquées à Los Angeles. Elles ne le savent pas encore, mais leur rencontre n’est pas due au hasard. En effet, les jeunes femmes ont été recrutées par le WOOHP — le World Office des Opérations Hautement Prioritaires — après un petit « test d’admission ». Et les trois amies n’ont visiblement pas trop le choix. Pour leur première mission, elles sont chargées d’élucider la disparition mystérieuse de plusieurs personnes. Leur enquête va les amener jusqu’à une machine appelée « Le Fabulizeur »…
Une série qui aurait dû rester sur le petit écran… Je ne vous cache pas que j’étais curieux de voir ce que ça donnait sur grand écran, vu que j’ai été plus jeune addict à ce dessin animé (même que lorsque j’allumais la télé le samedi matin, je ne pensais qu’à ça). Ce qui me rendait fan, c’était Sam (sa beauté, son intelligence, sa manière d’agir…), ainsi que Jerry (le patron du WOOHP). Clover, aussi, était pas mal (plutôt rigolote avec ses attitudes de profashionista et envers les garçons). Et Alex, elle ne m’a jamais… attiré. Je n’ai jamais pu accrocher à ce personnage et ce n’est pas le film qui m’aura fait changer d’avis sur elle.
D’ailleurs, parlons-en de ce film pour gosses (parce que Totally Spies, même si ça a dû surement marquer une génération — à savoir la mienne — ça reste pour les enfants). Ayant passé l’âge de ces débilités (Pokemon et j’en passe), Totally Spies ! — Le Film m’a conforté dans ma position. Ça s’inspire assez de la série dont il est tiré (et heureusement !), mais loi du cinéma marketing oblige, on nous fout pleins d’effets spéciaux, de l’animation en 3D et une niaiserie pas possible (je n’ai pas souvenir que les dialogues fussent aussi débiles à l’époque de la série). Cependant, le film offre un côté « second degré », où l’Amérique moderne et consommatrice est tournée en ridicule, entre les nouvelles inventions technologiques pour faire du sport, la machine à créer un look fabuleux qui permet de devenir l’étudiant(e) le (la) plus populaire de son bahut, ou encore les librairies qui trouvent trop ringard le fait de vendre des livres. Le côté « manga » n’est pas mal également, avec les effets de rayons notamment.
Totally Spies s’assume donc complètement et ne ment pas sur la marchandise. J’aurais juste aimé un scénario davantage recherché, mais vu que ça s’adresse aux mômes de huit piges, on ne va pas en demander trop non plus.