La Princesse Victoria est prisonnière de son château et de sa famille. En effet, sa mère, la duchesse de Kent, et Sir John Conroy, se sont déclarés intendants, afin d’empêcher la jeune femme d’accéder un jour au trône. Mais il en faut beaucoup pour décourager Victoria ! De son côté, le roi Leopold de Belgique envoie son neveu, le Prince Albert, jouer les Roméo auprès de la princesse. Mais un autre homme prétend également au trône : Lord Melbourne. La future reine devra alors choisir entre ses deux prétendants, même si elle sait que son cœur n’appartient qu’à l’un d’entre eux…
Tout simplement : waouh ! À la vue des critiques mitigées, voire peu élogieuses pour certaines, j’avais peur de quelque chose de trop condensé et paresseux, qui n’aurait pas atteint son principal objectif : impressionner son public, aussi bien dans son scénario qu’esthétiquement. Et si The Young Victoria remplit bien son rôle, c’est en grande partie grâce à Emily Blunt, qui m’avait déjà impressionné dans The Devil Wears Prada. Ici, non seulement elle domine l’écran par sa simple présence, mais nous bouleverse également à travers une Victoria assaillie de doutes et surtout désireuse de faire ses preuves. Quand elle est aux côtés de Rupert Friend, on est émerveillé par cette histoire d’amour, qu’on voyait pourtant arriver à mille kilomètres et lorsqu’ils s’embrassent pour la première fois, ça revient à penser au premier baiser de Jack et Rose dans Titanic… Sauf que j’aurais préféré un peu plus d’intensité pour cette scène (mais par la suite, on sera gâtés au niveau de l’amour pur et dur entre ces deux êtres). Et puis visuellement, c’est beau, ça fait rêver (malgré ce qu’on nous montre) et ça rend le film davantage attrayant. En résumé : The Young Victoria est un film historique qu’on n’oubliera pas sitôt vu (contrairement à l’avis général) et Emily Blunt est à classer parmi les meilleures actrices de cette année 2009.