Second film de la semaine : le dernier Martin Scorsese qui met en scène, comme toujours, Leonardo DiCaprio. Alors, qu’en penser ?
Eh bien, si l’idée de revoir, une nouvelle fois, l’association Scorsese/DiCaprio à l’écran était alléchante, en plus du pitch, on s’ennuie pourtant clairement. Pour vous dire, je crois que j’ai décroché à la fin du premier tiers du film.
Car si, au départ, j’adhérais bien à cet humour souvent gras, je n’ai été que trop lassé de voir ces spécialistes de la finance se droguer et coucher à droite et à gauche, et ce, pendant trois heures. Le Loup de Wall Street aurait d’ailleurs gagné à être raccourci de trois quarts d’heure, si ce n’est plus, tant le film fait trop dans la répétition.
En outre, Scorsese se la joue Tarantino, en incluant des scènes à dialogues, sympathiques au début et interminables à la fin, tant elles se multiplient.
Mais que reste-t-il, alors ? La réflexion sur le milieu de la finance est, en fin de compte, assez intéressante (bien que prévisible). Et les acteurs sont dirigés par Scorsese, et ce, avec brio. Bien sûr, il y a Leonardo et son bon jeu d’acteur bien connu (à quand l’Oscar tant mérité ?). Puis, il y a Jean Dujardin et Johah Hill, qui sont fidèles à eux-mêmes (ce qui n’est pas pour me déplaire). Il y a aussi Matthew McConaughey, qui apparaît trop peu à mon goût. Et, enfin, il y a la charmante Margot Robbie, déjà aperçue dans About Time.
En résumé, il s’agit d’une belle déception.