Tout va mal pour Abby : son émission perd de l’audience, jusqu’au risque d’être supprimée si elle ne remonte pas la pente et côté sentimental, c’est le désert. À cause de son caractère de jeune femme maniaque sur les bords qui exige beaucoup des hommes, ces derniers la fuient, apeurés par tant de conditions qui leur sont imposées. Quand débarque Mike, animateur de l’émission « The Ugly Truth », qui donne une tout autre vision des rapports hommes/femmes, Abby est dégoûtée par tant de misogynie et de vulgarité de la part cet intrus. Pourtant, lorsqu’elle rencontre Craig, un séduisant chirurgien célibataire, elle est bien décidée à ne pas laisser sa chance passer et s’en remet à Mike, qui va la conseiller sur la meilleure manière de s’y prendre avec la gent masculine…
Gentillet et usant d’une philosophie amoureuse usée en apparence, mais pas si démodée au fond finalement, The Ugly Truth ne réinvente pas pour autant l’eau chaude et suit les codes de la comédie romantique classiquement commerciale. Le film nous offre néanmoins un duo d’acteurs charismatiques qui ont bien leur place dans le genre : Katherine Heigl, toujours aussi délicieuse avec un personnage qui lui scie tellement bien et qui attire de ce fait la sympathie, et Gerard Butler, convaincant en machiste aux répliques mordantes et charmantes en même temps. L’humour potache est dosé par rapport à un Hangover (par exemple) et cela fait partie intégrante de cette Abominable Vérité sans prétention aucune. À voir dans un moment de détente recherchée.