Au début, je me disais que The Two Faces of January commençait très bien. Et à partir d’un moment X (que je ne dévoilerai pas), j’ai décroché petit à petit.
Je rejetterai ainsi la faute sur le scénario, car le reste est très bien : jeu des acteurs, mise en scène et photographie. En effet, j’ai trouvé que c’était souvent cousu de fil blanc, notamment durant la seconde partie. Ou alors, c’est peut-être parce que je ne suivais plus trop l’histoire… En fait, je suis partagé entre un sentiment de déception et le souhait de revoir le film une deuxième fois, car je vous avoue être dans le flou concernant certains passages.
Sinon, comme je le disais, c’est bien joué. J’ai eu ainsi plaisir à retrouver Kirsten Dunst, actrice que j’affectionne beaucoup. Et une fois de plus, elle brille sur grand écran. J’ai également été convaincu par les prestations de Viggo Mortensen (même si j’ai trouvé qu’il mimait beaucoup trop le chagrin) et d’Oscar Isaac. Quant à l’image de la Grèce qui est dépeinte ici, je doute sincèrement qu’il y ait des arnaqueurs à tous les coins de rues.
Pour résumer, il y avait un bon potentiel à tirer de la première réalisation d’Hossein Amini, mais on en retiendra surtout le mauvais côté.