Voici un autre film que je voulais voir en janvier dernier : Une Merveilleuse Histoire du Temps (The Theory of Everything en VO), qui a valu à Eddie Redmayne son premier Oscar. Le mérite-t-il, par ailleurs ?
Eh bien, malgré que ma préférence aille à Michael Keaton dans Birdman, je dois admettre qu’il livre une performance absolument bluffante ! Le ton de la voix et la gestuelle sont là et en accord avec le rôle qu’il joue (celui de Stephen Hawking, atteint de la maladie de Charcot). Même si, dans le premier tiers du film, il fait du Eddie Redmayne (comme dans ses précédents films, donc, notamment dans My Week With Marilyn). C’est donc pour ça que j’ai eu du mal avec lui, et ce, durant une bonne partie du film. C’en est de même pour Felicity Jones, trop « terne » pour incarner une femme comme celle de Hawking. Et pourtant, elle finit également par être touchante, dans ce personnage d’épouse dévouée à son mari infirme et renonçant à tout pour lui.
Mais peut-être n’est-ce pas la faute des acteurs, mais bien de l’ensemble, qui est justement trop scolaire ? En effet, le réalisateur James Marsh relate la maladie et les événements qui entourent la vie de Stephen Hawkins de manière trop « statique », trop conforme à n’importe quel autre drame/romance du genre. On s’ennuie alors, le scénario se contentant de déballer ses péripéties, comme on enverrait une lettre à la poste. Néanmoins, la déception amorcée au départ laisse progressivement place à l’émotion car, il faut bien l’avouer, cette histoire d’Amour est belle et touchante.
Donc, en dépit de ces défauts que j’ai énumérés, The Theory of Everything se regarde sans déplaisir et nous emporte, malgré nous, dans son tourbillon de sentiments mielleux. En tout cas, on ne lui enlèvera pas une chose : la performance d’Eddie Redmayne !