Margaret est une puissante éditrice de New York, tyrannique avec ses employés, en particulier son assistant personnel Andrew. Ce dernier subit sans trop broncher les caprices de sa patronne, dans l’unique but d’avoir une promotion. Lorsqu’on annonce à Margaret qu’elle est expulsée des États-Unis, elle annonce qu’elle va épouser Andrew. Ce dernier refuse dans un premier temps, puis accepte de participer à la supercherie, sous ses propres conditions. Même s’il risque cinq ans de prison pour cela…
Je ne sais pas ce qui m’arrive en ce moment, mais il semblerait que les romances à l’eau de rose me touchent un tantinet plus que d’habitude. Peut-être parce qu’actuellement, je suis amoureux… Bref ! Ça ne m’empêche pas de trouver toujours aussi cons et surréalistes ces happy-endings qu’Hollywood nous fout toujours, afin de continuer de faire rêver le public (féminin surtout).
A part ça, ce n’est pas aussi nul que je l’aurais pensé. C’est même plutôt bien joué pour un film du genre (OMFG !). Le début façon « remake du diable en Prada » n’est pas terrible (Bullock est tellement loin de Streep), mais après, ça devient plus crédible (même si encore une fois, on n’atteint pas le summum de l’excellence). Ryan Reynolds est LA bonne surprise du film. Son charme et son talent sont de bons faire-valoir, et le fait qu’il soit marié à la miss Johansson (Scarlett, bien sûr) peut lui attirer davantage la sympathie du public. Sandra Bullock s’en sort également plutôt bien en femme bourgeoise hautaine, qui laisse peu à peu tomber ce masque pour révéler une facette plus touchante de sa personnalité (et ça marche !). Les autres acteurs sont également bons et le scénario, bien que déjà vu, nous livre des moments à mourir de rire (la scène avec l’aigle, et celle de la forêt).
The Proposal n’est pas le meilleur film d’Anne Fletcher (même si j’ai trouvé juste sympas 27 Dresses et Step Up), mais ce n’est pas non plus une grosse catastrophe commerciale. C’est même assez regardable en fait.