Décrite comme un successeur de la saga Twilight, il n’en est finalement rien pour la nouvelle saga fantastique The Mortal Instruments.
Du moins, on y retrouve quelques éléments qui ont jadis fait le succès des films vampiriques : je veux parler, bien entendu, du fameux triangle amoureux et de l’inévitable histoire d’amour impossible, qu’on nous ressert à chaque fois. Passé ça, on se surprend à retrouver également quelques similitudes avec Harry Potter (l’immense « château », où se réfugient les seuls chasseurs d’ombre qui restent sur Terre). Rien de bien original, jusque-là. Vous ajoutez un personnage principal masculin aux répliques et à l’humour douteux et une héroïne trop apeurée pour que ce soit crédible (cependant, elle évoluera bien par la suite). Jusque-là, ça ne laisse présager rien de bon pour cette Cité des Ténèbres…
Heureusement, l’histoire est bien compréhensible du début à la fin (même si je n’ai pas lu le roman, je pense que ce dernier a bien été adapté). Les personnages s’avèrent être attachants. L’action est de mise – ça ne s’arrête pas ! – et les effets spéciaux sont réussis (les démons sont, par ailleurs, effrayants et ont un aspect « dégoûtant »).
Cependant, les révélations sont attendues, ce qui fait qu’il n’y a donc aucune surprise. Ajoutons que, malgré l’échec au Box-Office, une suite est prévue, ce qui titille ainsi ma curiosité.
Pour conclure, ce n’est pas le film de l’année, loin de là !