Il fallait que j’aille le voir et que je vous en parle : La Terre Brûlée, suite du Labyrinthe ! Un deuxième volet à la hauteur de mes attentes ? Avant toute chose, je précise que je n’ai pas lu la trilogie de James Dashner (même si je compte le faire bientôt), donc il n’y aura aucun point de comparaison entre les deux supports. Après, je sais que l’auteur des livres et le réalisateur Wes Ball se sont accordés pour faire un film qui n’a (presque) aucun point commun avec le livre.
Du coup, qu’en dire ? La première pensée qui me vient à l’esprit, c’est que c’est déroutant. Dans le sens où l’univers présenté ici est très différent de celui du labyrinthe, qu’on avait appris à apprécier. Cette fois, plus de huis-clos, sinon un immense espace pour courir et échapper aux ennemis (l’organisation WICKED et les zombies). Et également une durée plus longue, ce qui permet d’alterner entre scènes d’action et « temps morts » (alors que, dans le précédent opus, tout s’enchaînait sans interruption).
Je me suis ainsi parfois détaché du film (à un moment, il y a même un passage où je me suis dit : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ?!? »). Heureusement que le calme ne s’ »éternise » pas et que l’action revient vite à la charge ! J’ai cependant moins apprécié le côté grossier et cliché des personnages secondaires, de même que l’humour général, qui ne va pas avec l’ambiance générale véhiculée par le film.
Les vingt dernières minutes, quant à elles, donnent un intérêt supplémentaire à cette Terre Brûlée, puisque elles annoncent un troisième volet épique (dans tous les sens du terme, à mon avis). La réplique de Thomas m’a d’ailleurs beaucoup fait penser aux sagas Hunger Games et Divergente.
En conclusion, je dirais que j’ai moins aimé ce deuxième film, car il sert de transition, à mon sens. Et, en même temps, je l’ai apprécié à sa juste valeur. Je pense ainsi retourner le voir, le premier visionnage n’étant pas suffisant pour comprendre toute l’histoire.
C’est une saga qui continue de me séduire, en tout cas.