Enfin, le voilà ! Il a fallu attendre deux ans et demie pour voir ce troisième (et dernier ?) volet de la saga Le Labyrinthe. Quand j’y repense, ce film marque également la fin d’une époque : celle des sagas fantastiques et/ou dystopiques pour adolescents (Twilight, Divergente, Hunger Games). Une époque qui a été fructifiante comme elle a pu lasser le grand public. Moi qui aime ce genre cinématographique, mes attentes concernant Le Remède Mortel étaient donc très élevées.
Qu’en ai-je pensé, au final ? Pour moi, il est aussi bien que La Terre Brûlée. Je me suis même moins ennuyé que devant ce dernier : le rythme est effectivement haletant du début à la fin, le long-métrage de Wes Ball alternant bien entre les scènes d’action et les moments d’émotions. Tous les personnages principaux comme secondaires y ont leur place, même Teresa qui est beaucoup plus mise en avant que dans les deux films précédents (son rôle étant essentiel ici). Cela fait donc plaisir de voir que Kaya Scodelario a autant de temps de présence à l’écran que ses collègues. Au contraire, j’aurais aimé voir davantage Rosa Salazar, car je trouve son personnage bien écrit et très intéressant.
Au niveau du scénario, c’est là que ça coince un peu pour moi. En effet, le premier volet avait bien su s’éloigner des gros clichés hollywoodiens, tout en nous faisant voguer de surprise en surprise. Cette fois, on s’attend à presque tout ce qui passe à l’écran. Mais surtout, Wes Ball abuse trop des clichés suscités, pour que son long-métrage ressemble aux derniers blockbusters hollywoodiens en vogue (exemple : le plan « sans son » où Thomas crie et pleure à la fin). On manque également d’explications importantes concernant certaines révélations dans l’intrigue, alors que la majeure partie du film repose sur les révélations en question. À voir si les tomes L’Ordre de Tuer et La Braise sont aussi adaptés, pour nous apporter justement ces réponses manquantes.
Le film s’éloigne, en outre, beaucoup du livre. Il est vrai que si c’est assez dérangeant durant la première moitié du film, ça l’est bien moins par la suite. Dans le sens où la personnalité du héros est différente : il est plus décisif et beaucoup moins passif que dans le roman. Il est cependant vrai que l’acteur Dylan O’Brien y est pour beaucoup et je suis content qu’il ait été choisi pour incarner Thomas. C’est également positif du côté de la mise en scène et des effets spéciaux de l’acte final : on a droit a du grand spectacle façon Hollywood, qui est impressionnant sur grand écran. Deux des personnages ont d’ailleurs droit à une belle sortie, tandis qu’un autre se fait remarquer grâce à son retour. Enfin, l’ultime plan du film nous laisse dubitatifs (une suite serait-elle envisageable ?).
En conclusion, Le Remède Mortel est une bonne conclusion à la trilogie The Maze Runner. Il est vrai que j’en attendais davantage, parce que j’avais élaboré plein de théories dans ma tête. Néanmoins, il me faudra certainement un deuxième visionnage pour revoir mon jugement (comme pour The Scorch Trials).
Et vous, qu’avez-vous pensé de The Death Cure ?
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