Un film inspiré de l’histoire vrai du roi George VI, père de l’actuelle reine d’Angleterre Elisabeth et souffrant de bégaiement, ce qui l’empêche de s’exprimer en public. Avec l’aide de Lionel Logue, thérapeute du langage aux méthodes plus qu’étranges, il réussira à vaincre son trouble et à déclarer ainsi la guerre contre l’Allemagne…
Pour ma part, j’ai été déçu par Le Discours d’un Roi. Le film emprunte souvent le chemin de la facilité scénaristique, en employant souvent le même schéma : les deux personnages principaux se disputent, se réconcilient, puis se disputent encore, avant de se réconcilier à nouveau… C’est dans ce genre de cas qu’on sent que pas mal de libertés ont été prises dans le scénario, afin de ne pas offrir aux spectateurs un simple biopic historique redondant. Or, parce que le scénario est trop répétitif, on attend désespérément que le générique arrive.
À part ça, il y a beaucoup d’humour, un des rares atouts qu’a The King’s Speech. Plusieurs répliques font mouche de la part de Geoffrey Rush, qui apporte clairement de la fraîcheur à cet ensemble trop monotone. Alors que le personnage d’Helena Bonham Carter n’est pas assez étoffé selon moi (pourtant, il colle parfaitement à l’actrice). Le seul vrai point positif du film est évidemment la prestation de Colin Firth. Je pense qu’on sera tous d’accord là-dessus : son Oscar, il le méritera pleinement (c’est lui le gagnant de toute façon). Et puis, je n’arrive pas à trouver les mots pour définir sa performance, qui est incroyable.
Vraiment, on s’endort devant Le Discours d’un Roi. C’est trop manichéen dans l’esprit et pas assez recherché dans la forme. C’est très facile de vouloir faire pleurer sous les chaumières. Mais avec moi, ça ne prend pas.