Nick et ses amis assistent à une course automobile. Ce dernier a la mort la vision d’un accident qui le tue lui, ses amis, ainsi que d’autres personnes. Ce qui lui permet de sauver des innocents. Mais la mort, elle, ne compte pas en rester là, puisqu’elle s’apprête à finir ce qu’elle a commencé. Pour Nick et ses amis, il est désormais trop tard. À moins qu’ils ne réussissent à déjouer son plan…
Je crois que ce qu’il y a de mieux dans les Final Destination, c’est cette attente presque insoutenable, où le réalisateur nous manipule à sa guise, avant que la mort ne frappe de nouveau. Des fois, on se fait même avoir comme de pauvres ados boutonneux sans cervelle avec ces plans insistants sur certains objets ou même ces scènes qui s’éternisent un peu trop. Un coup bien vicieux et bien pensé !
Une fois passé cet effet désagréable de surprise, The Final Destination s’apparente surtout à un film pop-corn qui emmerde à fond l’originalité, et la qualité de surcroit. Des morts qui se font impatiemment attendre et qui côtoient la stupidité au final. Des personnages pas très futés (même si on n’en attendait pas davantage de ce côté-là), sauf le couple bien mignon de Nick et Lori. Des dialogues creux (mais là aussi, on n’en espérait pas plus). Des effets spéciaux ridicules qui démontrent une 3D très mal fichue.
Tout ce qu’il reste donc dans ce quatrième volet, c’est ce sentiment de stress procuré, ainsi que certaines séquences plutôt bien réussies (la station d’essence, le salon de coiffure et le cinéma).